En direct
A suivre

Présidentielle américaine : Donald Trump évoque «une boucherie pour le pays» s'il perd l'élection

Donald Trump décrit sa victoire aux primaires comme étant «la plus rapide jamais remportée». [REUTERS/Jay Paul]

L’ancien président américain et candidat à la présidentielle Donald Trump a présenté le scrutin du 5 novembre à venir comme un véritable tournant dans l’histoire des Etats-Unis. Selon lui, l’économie subira une «boucherie» s’il n’est pas élu.

«Le 5 novembre sera la date la plus importante de l'histoire de notre pays», a déclaré Donald Trump lors d'un meeting de son parti à Vandalia (Ohio), quatre jours après s'être assuré de l'investiture républicaine.

Selon l’ancien président, le scrutin qui se jouera lors de l'élection présidentielle américaine sera un tournant dans l'histoire du pays. Il assure que s’il n’est pas élu face à Joe Biden, l’économie des États-Unis connaîtra une véritable «boucherie».

Donald Trump décrit sa victoire aux primaires comme étant «la plus rapide jamais remportée», soulignant ainsi que cela signifiait aussi une attente de plus de sept mois avant l’élection présidentielle tant attendue. 

«C'est une éternité quand vous avez des gens incompétents à la tête du pays et qui le conduisent à sa perte», a-t-il lancé.

le camp biden réplique

L'ancien président des États-Unis fait allusion à ce qu’il a décrit comme des projets chinois de construire des voitures au Mexique et de les vendre aux Américains, ce qu’il juge comme une mauvaise idée. 

«Si je ne suis pas élu, ce sera une boucherie pour le pays», a-t-il estimé. «Ils ne pourront pas vendre ces voitures si je suis élu», a-t-il assuré, déplorant les menaces pesant sur l'industrie automobile américaine. 

Selon lui, ces menaces seront «le moindre des soucis» pour les Etats-Unis, si Joe Biden est réélu.

De son côté, l'équipe de campagne de ce dernier a réagi à ces propos ambigus, qualifiant Donald Trump de «perdant» du scrutin présidentiel de 2020, qui «redouble ses menaces de violence politique», a-t-elle déclaré dans un communiqué. 

«Il veut un autre 6 janvier», a déclaré l'équipe en référence à l'attaque du Capitole par des partisans de Donald Trump en 2021. «Les Américains vont lui infliger une nouvelle défaire électorale en novembre car ils continuent de rejeter son extrémisme, son goût pour la violence, et sa soif de revanche», a assuré l’équipe de campagne de l’actuel président.

Joe Biden s'est lui-même exprimé à ce propos lors d’un dîner à Washington, déplorant une liberté «prise d’assaut» : «Les mensonges sur l'élection de 2020, le complot visant à la remettre en cause et à rejoindre l'insurrection du 6 janvier constituent la plus grande menace pour notre démocratie depuis la guerre de Sécession», a-t-il déclaré. 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités