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Accident du Boeing 737 Max d'Alaska Airlines : des passagers réclament une somme colossale au constructeur et à la compagnie

D'après leur avocat, les trois passagers souffrent de «graves blessures mentales, notamment un stress post-traumatique, ainsi que des blessures physiques». [NTSB / REUTERS]

Trois personnes, présentes dans le vol qui a subi une grave avarie le 5 janvier dernier, ont décidé d'attaquer en justice Boeing et Alaska Airlines. Elles les accusent de négligence et réclament 1 milliard de dollars de dommages et intérêts.

Les images avaient fait le tour du monde. Le 5 janvier dernier, à Portland (Etats-Unis), une porte d'un Boeing 737 Max flambant neuf d'Alaska Airlines s'était arrachée peu après le décollage, à 4.900 mètres d'altitude.

L'explosion avait provoqué une dépressurisation de la cabine, une chute des masques à oxygène et certains objets avaient été aspirés à l'extérieur. Le pilote avait réussi à se poser sans encombre sur la piste et l'accident n'a fait aucun mort.

Des blessures mentales et physiques

Mais certains passagers ne s'en sont pas sortis indemnes. Selon les informations du média The Independant, trois d'entre eux, assis juste à côté du panneau de cabine incriminé, ont décidé d'attaquer la compagnie aérienne et l'avionneur. D'après leur avocat, ils souffrent de «graves blessures mentales, notamment un stress post-traumatique, ainsi que des blessures physiques».

Ils accusent également Boeing et Alaska Airlines de négligences, qui ont provoqué l'explosion de la porte. En conséquence, ils réclament des dommages et intérêts à hauteur d'un milliard de dollars en réparation de leur préjudice.

Boeing en crise

C'est une mauvaise nouvelle de plus pour le constructeur aéronautique. Cette plainte s'ajoute à celle déjà déposée par six autres passagers en janvier, victimes eux aussi de blessures physiques et psychologiques.

Il faudra attendre plusieurs mois pour avoir les résultats définitifs de l'enquête et établir l'éventuelle responsabilité de Boeing. Mais le rapport préliminaire de l'Agence de sécurité des transports (NTSB) publié en février dernier affirme déjà que l'explosion s'était produite en raison de l'absence de quatre boulons censés retenir la porte.

Une annonce qui a poussé le directeur du programme du 737 Max, Ed Clark, à démissionner il y a deux semaines. Chez Boeing, la crise est loin d'être finie.

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