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Carême : les «passions désordonnées doivent être apprivoisées et combattues», exhorte le pape François

Le pape François et la Curie romaine entament une semaine de retraite pour le Carême. [Simone Risoluti/Handout via REUTERS]

Ce dimanche 18 février est le premier du Carême 2024 qui a commencé mercredi. À l’occasion de l’Angélus, le pape François a invité les fidèles à combattre leurs «passions désordonnées», qui sont comme des «bêtes sauvages».

Le message est clair. Les «passions désordonnées» sont comme des «bêtes sauvages» qui «doivent être apprivoisées et combattues», a déclaré le pape François lors de l’Angélus de ce premier dimanche du Carême. Le souverain Pontife qui a entamé avec la Curie romaine un temps de retraite, a invité chacun à s’accorder un moment de «désert» à l’image de Jésus. 

Pendant ces six jours de retraite, tous les engagements du pape, y compris l’audience générale du 21 février, sont suspendus.

Le pape François a encouragé les catholiques à trouver des moments pour se recueillir, rappelant qu’il a consacré l’année 2024 à la prière en amont de l’année jubilaire de 2025.

Le temps du carême, a affirmé le pape devant une place Saint-Pierre quasi pleine, doit permettre à l’homme de suivre l’exemple du Christ qui a passé quarante jours dans le désert, période pendant laquelle il a été tenté par le diable.

Le pontife a rappelé que dans l’Évangile de Marc, Jésus «vivait parmi les bêtes sauvages et les anges le servaient», et a proposé une lecture symbolique de cette présence.

Suivre les «inspirations divines» 

Dans le «désert intérieur» du carême, le chrétien doit d’abord affronter les bêtes sauvages, ces «passions désordonnées» qui peuvent être «séduisantes», mais viennent aussi «déchirer» le cœur de celui qui ne prend pas garde et «dévorer» sa liberté, a insisté l’évêque de Rome. 

Le carême est le moment pendant lequel le chrétien doit se «rendre compte» de la présence en son cœur de ses ‘bêtes sauvages’, a insisté le pape François, afin de comprendre leurs «tactiques» pour pouvoir les apprivoiser et les combattre.

Et pour cela, a-t-il déclaré, il peut compter sur le «service» des anges, autre présence auprès du Christ dans le désert, qui s’opposent à la volonté de «possession» des bêtes.

Ces anges, d’un point de vue symbolique, peuvent être toutes les «bonnes inspirations divines» qui «unifient dans l’harmonie», a affirmé le pape François. Ces pensées et sentiments, aux contraires des vices, «désaltèrent le cœur, infusent le goût du Christ, le goût du Ciel», a-t-il souligné.

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