La marque de surf Rip Curl est au cœur d’un scandale après avoir annoncé leur collaboration avec une surfeuse transgenre à la suite d'une rupture de contrat avec leur ancienne égérie.
Une tendance a vu le jour sur les réseaux sociaux : celle du boycott de la marque de surf Rip Curl, très connue dans le monde sportif. Tout est parti d’une collaboration, faisant la promotion du surf féminin sur leur compte Instagram, avec une surfeuse transgenre de 44 ans, Sasha Jane Lowerson.
La publication a depuis été supprimée. En effet, les commentaires des internautes ont afflué, ne comprenant pas le «remplacement» de l’ancienne égérie de la marque, la surfeuse Bethany Hamilton, qui a perdu son bras gauche après avoir été attaquée par un requin-tigre à l’âge de 13 ans. Leur contrat avait pris fin à la suite de la prise de position de celle-ci contre les nouvelles règles de l’Association internationale de surf, au sujet de la participation des athlètes transgenres aux compétitions.
La défense de Rip Curl
Au travers d’une publication sur son compte Instagram, Rip Curl s’est empressée de se justifier auprès de sa communauté. «Nous voulons promouvoir le surf pour tout le monde de manière respectueuse», a-t-elle déclaré avant d’ajouter que «la surfeuse concernée n’a remplacé personne dans notre équipe et n’est pas une athlète sponsorisée».
Cela n’a cependant pas suffi pour les internautes qui ont continué de défendre Bethany Hamilton. De nombreux tweets et hashtags ont donc émergé afin de populariser le boycott.
Imagine, dropping a phenomenal professional surfer, who survived a shark biting her arm off, only to replace her with a man who pretends to be a woman. Guess what my followers and I will be doing? We will all #BoycottRipCurl
Will you? pic.twitter.com/l0hVB0mts1— Erin Elizabeth Health Nut News (@unhealthytruth) January 27, 2024
#BoycottRipCurl, #RIPcurl, #Savewomensports, le mouvement prend beaucoup d’ampleur, tout en se moquant de la politique d’inclusion des athlètes transgenres dans le sport.
Pour rappel, les surfeuses transgenres sont autorisées à participer à ces compétitions depuis le mois de mars 2023.