Lors de son traditionnel message de Noël ce lundi 25 décembre, le pape François a dénoncé «la situation humanitaire désespérée» des Palestiniens dans la bande de Gaza, appelant à un cessez-le-feu et à la libération des otages.
Pour un arrêt du conflit. Alors que les combats continuent dans la bande de Gaza, à la suite de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre dernier, le pape François a appelé au calme. Lors de son message de Noël ce lundi 25 décembre a pointé du doigt «la situation désespérée» dans la bande de Gaza.
«Je demande que cessent les opérations militaires, avec leur effroyable suite de victimes civiles innocentes, et que l'on remédie à la situation humanitaire désespérée en ouvrant à l'arrivée de l'aide humanitaire», a-t-il déclaré lors de la bénédiction «Urbi et Orbi», depuis le balcon central de la façade de la basilique Saint-Pierre de Rome (Italie).
Le souverain pontife a également demandé la libération des otages, ainsi qu’un cessez-le-feu immédiat.
Selon l’ONU, 85% de la population de la bande de Gaza a été déplacée depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.
«Le cœur tourné vers Bethléem»
Dans son homélie prononcée dimanche soir lors de la messe de Noël en la Basilique Saint-Pierre, le pape François déplorait déjà «le fracas des armes» dans la bande de Gaza qui a terni les célébrations à Bethléem, où, selon la tradition, est né Jésus-Christ.
«Le regard et le cœur des chrétiens du monde entier sont tournés vers Bethléem, là où règnent aujourd'hui la douleur et le silence», a-t-il lancé.
Sur le long terme, il a appelé à «résoudre la question palestinienne, à travers un dialogue sincère et persévérant entre les parties, soutenu par une forte volonté politique et par l'appui de la communauté internationale».
