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Wildlife Photographer of the Year 2023 : voici les 25 plus belles photos d'animaux sauvages en lice pour le prix du public

Les internautes peuvent voter en ligne pour leur image préférée jusqu'au 31 janvier 2024. [©Nima SARIKHANI/Wildlife Photographer of the Year]

Le Musée d'histoire naturelle de Londres a dévoilé les 25 photos en compétition pour le prix du public du «Wildlife Photographer of the Year», l'un des plus prestigieux concours de photographies de nature au monde.

Organisé par le Musée d'histoire naturelle de Londres (Natural History Museum), la célèbre compétition photographique «Wildlife Photographer of the Year», a publié le 29 novembre, la liste des 25 images retenues pour le prix du public («The People's Choice Award»).

Cette sélection du concours du photographe de faune sauvage de l'année, a été opérée par le Musée d'histoire naturelle de Londres et un jury international, parmi 49.957 candidatures provenant de 95 pays.

Le public peut voter en ligne pour sa photo favorite jusqu'au 31 janvier 2024, en se rendant sur le site dédié : www.nhm.ac.uk/wpy/peoples-choice.

Le lauréat 2023 du prix du public sera connu le 07 février 2024. La photo gagnante rejoindra les lauréats 2023 du concours général qui avaient été dévoilés en octobre, dans le cadre de l'exposition «Wildlife Photographer of the Year», qui se tient actuellement et jusqu'au 30 juin 2023, au sein de cet incontournable musée londonien.

«snowshoes»

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©Deena SVEINSSON/Wildlife Photographer of the Year

Deena Sveinsson a photographié ce lièvre d'Amérique prêt à effectuer un grand saut dans l'épaisse couche de neige d'une forêt du parc national des Montagnes Rocheuses, situé au Colorado, aux Etats-Unis. «Lors d'une matinée de printemps, je randonnais en raquettes dans les forêts du parc national de Rocky Mountain, lorsque j'ai remarqué ce lièvre endormi sur un petit monticule de neige. Essayant d'être aussi silencieuse que possible, je me suis placée devant lui. Quelques heures plus tard, il s'est réveillé et a sauté du monticule de neige dans ma direction. En utilisant une fréquence d'images élevée, j'ai capturé le moment exact du saut où le lièvre ramène ses grandes pattes arrière près de sa tête. Ces grandes pattes empêchent l'animal de s'enfoncer dans la neige profonde et molle, agissant comme des raquettes, d'où son nom de «lièvre à raquettes», a déclaré la photographe américaine.

«shared PARENTING»

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©Mark BOYD/Wildlife Photographer of the Year

Devant l'objectif de Mark Boyd, s'est déroulée cette scène attendrissante de deux lionnes faisant une toilette pleine d'affection et d'attention à un de leurs petits, dans la réserve nationale du Masaï Mara, au Kenya. «Tôt le matin, j'ai observé ces lionnes en train de toiletter l'un des cinq petits de la troupe, sur leur territoire dans le Masaï Mara. La veille au soir, elles étaient parties chasser, laissant les petits cachés pendant la nuit dans des buissons denses. De retour de leur chasse infructueuse, elles ont appelé les petits dans la prairie ouverte. Les femelles élèvent leurs petits comme les leurs et se partagent les tâches parentales comme l'éducation des plus jeunes», a expliqué le photographe britannique installé au Kenya.

«neighbourhood dispute»

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©Ofer LEVY/Wildlife Photographer of the Year

Ofer Levy a capturé cette querelle de voisinage entre un crabe et un poisson aux yeux exorbités appelé oxudercinae, dans la baie de Roebuck, en Australie. «Les oxudercinae peuvent vivre dans l'eau et hors de celle-ci tant qu'ils restent humides. Ils prospèrent dans les vasières côtières et les mangroves d'Australie occidentale. Ces poissons amphibies sont férocement territoriaux et construisent souvent des murs de boue autour de leur territoire, où ils se nourrissent et se reproduisent. En ouvrant la bouche et en hérissant sa nageoire dorsale, le poisson défie l'intrus et tente de l'effrayer en le menaçant», a indiqué le photographe australien.

«starling murmuration»

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©Daniel DENCESCU/Wildlife Photographer of the Year

C'est à Rome, un jour d'hiver que Daniel Dencescu a réalisé cette époustouflante prise de vue d'une «murmuration» d'étourneaux prenant la forme d'un oiseau géant dans le ciel de la capitale italienne. Ce phénomène correspond à un vol groupé et coordonné de centaines ou milliers d'oiseaux effectué au coucher du soleil avant de se poser pour la nuit dans un endroit à l'abri des prédateurs. «J'ai été fasciné par les mouvements des étourneaux qui formaient des formes organiques gigantesques dans le ciel. Chaque jour, lorsqu'ils revenaient de leur quête de nourriture, ils se rassemblaient en grand nombre et exécutaient des spectacles aériens envoûtants, connus sous le nom de murmurations, lors de leur vol de retour vers leurs perchoirs communs. J'ai passé des heures à suivre les étourneaux dans la ville et la banlieue de Rome afin de repérer les meilleurs sites de perchage pour capturer ce spectacle fascinant», a détaillé le photographe roumain basé en Allemagne.

«ice bed»

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©Nima SARIKHANI/Wildlife Photographer of the Year

«Après avoir passé trois jours à chercher désespérément des ours polaires dans un épais brouillard à l'extrême nord de l'archipel norvégien du Svalbard, le navire d'expédition à bord duquel je me trouvais a décidé de changer de cap pour faire demi-tour et se diriger vers le sud-est, où il y avait encore de la glace de mer. C'est là que nous avons rencontré un jeune mâle et un autre plus âgé. Nous avons observé les deux ursidés pendant les huit heures qui ont suivi. Juste avant minuit, le jeune ours polaire a grimpé sur un petit iceberg et, à l'aide de ses puissantes pattes, l'a griffé pour s'y tailler un lit avant de s'endormir. C'est à ce moment-là que je l'ai photographié», a raconté le Britannique Nima Sarikhani à propos de son cliché.

«opportunity fox»

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©Matt MARAN/Wildlife Photographer of the Year

Prise dans une rue de Londres au petit jour, cette photo d'un renard roux juché sur le rebord d'une poubelle publique pour inspecter son contenu et espérer y trouver sa pitance, est l'œuvre de Matt Maran. «Pendant deux mois, j'ai observé un jeune renard roux mâle attendre le meilleur moment pour grimper dans cette poubelle de rue à Londres. Il a compris que c'était le lundi soir, peu avant le ramassage hebdomadaire, lorsque les déchets étaient entassés et que la nourriture jetée sur le dessus était facile à atteindre. Contrairement à ce que la plupart des gens pensent, le régime alimentaire du renard urbain est composé à plus de 50% d'aliments naturels, tels que les vers de terre, les oiseaux sauvages, les graines et les fruits. Ces animaux jouent donc un rôle important dans l'écosystème urbain», a assuré le photographe britannique.

«troublemaker»

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©Stefan CHRISTMANN/Wildlife Photographer of the Year

Stefan Christmann a effectué cette image d'un manchot Adélie s'approchant d'un manchot empereur et de son poussin à l'heure du repas, dans la baie d'Atka, en Antarctique. «J'ai observé attentivement les interactions entre ces trois oiseaux. Les manchots Adélie n'apparaissent dans la baie d'Atka en Antarctique que pendant une courte période au cours de l'été de l'hémisphère sud. Ils sont opportunistes et peuvent constituer un fléau pour les manchots empereurs et leur progéniture. Quand l'occasion se présente, les manchots Adélie essaient de faire tomber la nourriture ramenée par l'adulte pour son poussin pendant qu'il est nourri, et d'attraper tout ce qui tombe au sol», a dit le photographe allemand.

«the grassland geladas»

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©Marco GAIOTTI/Wildlife Photographer of the Year

Marco Gaiotti s'est rendu dans le massif du Simien, en Ethiopie, pour documenter la vie des geladas et faire notamment ce cliché d'une mère allaitant son petit à côté d'une autre femelle. «Prise pendant la saison des pluies du mois d'août, alors que des nuages menacent de tomber, une mère gelada allaite son bébé aux côtés d'une compagne. La famille gelada se compose généralement d'un mâle et d'un petit nombre de femelles apparentées et de leurs petits. Ces singes herbivores ne vivent que dans les prairies de haute montagne d'Éthiopie, où ils passent la plupart de leur temps au sol à brouter. Cependant, leurs pâturages diminuent en raison de l'augmentation du bétail domestique», a rapporté le photographe italien.

«duckling huddle»

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©Charles DAVIS/Wildlife Photographer of the Year

Le photographe Charles Davis a saisi les efforts de cette cane à crinière tentant de protéger ses canetons d'une tempête de neige à la fin du printemps, à Smiggin Holes, en Nouvelle-Galles du Sud, en Australie. «Habituellement, le temps est chaud et ensoleillé lorsque les canetons sortent de leur nid situé dans le creux d'un arbre, mais à cause des conséquences de La Niña, les choses ont été un peu différentes cette année. Les eaux plus chaudes du Pacifique ont entraîné une augmentation des précipitations, ce qui s'est traduit par des pluies plus abondantes que la normale dans l'est de l'Australie et par des printemps et des étés plus frais et plus humides. Malgré ces conditions terribles, les canetons ont choisi de quitter leur nid et de se lancer à la découverte de ce monde gelé. À l'atterrissage, ils se sont rapidement perdus dans une tempête de neige tandis que leur mère essayait frénétiquement de les conduire vers un plan d'eau», a témoigné l'Australien.

«bull in a garbage dump»

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©Brent STIRTON/Wildlife Photographer of the Year

Brent Stirton a photographié un éléphant mâle fouillant une décharge en donnant des coups de pattes dans les ordures à la recherche de légumes et de fruits pourris, à Tissamaharama, au Sri Lanka. «De nombreux éléphants mâles sont attirés par cet endroit non seulement par les déchets, mais aussi par les cultures avoisinantes, engendrant des conflits avec l'homme. La cicatrice d'une blessure par balle sur la partie supérieure de la patte avant gauche de ce pachyderme et une autre blessure sur le haut de son dos indiquent qu'il s'agit d'un pilleur de cultures récurent. Pour tenir à l'écart les éléphants de leurs champs, les paysans font du bruit en criant, en faisant exploser des pétards ou en tirant des feux d'artifice afin d'effrayer ces indésirables. Ces tirs sont rarement mortels et dissuadent les mastodontes de revenir saccager les plantations pendant quelques mois», a dit le photographe sud-africain.

«missed sip of milk»

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©Karim ILIYA/Wildlife Photographer of the Year

Le Libano-américain Karim Iliya a réalisé cette prise de vue d'un baleineau à bosse ayant raté une gorgée de lait maternel qui dérive et tourbillonne dans les courants de l'océan Pacifique, au large de l'île de Rurutu, en Polynésie française. «Depuis sept ans qu'il documente la vie des baleines à bosse, je n'ai vu que deux fois du lait de baleine flotter dans l'eau. C'était à chaque fois avec la même baleine et son petit, lors d'une plongée au large de Rurutu, en Polynésie française. Les baleines à bosse n'ayant pas de lèvres, les baleineaux peuvent être maladroits et, occasionnellement perdre une partie du lait. Alors que je m'apprêtais à remonter à la surface, j'ai vu le baleineau remonter à l'arrière-plan et j'ai fait une prise de vue de ce voile de lait suspendu dans les eaux du Pacifique», a-t-il déclaré.

«rubbish drinks»

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©Claire Waring/Wildlife Photographer of the Year

Claire Waring a photographié cette scène choquante d'un macaque des Célèbes examinant le contenu d'une bouteille en plastique au milieu d'une douzaine d'autres laissées au sol, à la lisière de la réserve naturelle de Tangkoko Batuangus, sur l'île de Sulawesi, en Indonésie. «Sur une plage située en bordure de Tangkoko Batuangus, les gardes forestiers ont ramassé une multitude de bouteilles en plastique pour les recycler. La plupart d'entre elles ont été rejetées par la mer et, malgré l'importance du tas, d'autres viendront bientôt s'y ajouter. Les macaques à crête ont appris que ces bouteilles contiennent du liquide et on les voit souvent mâcher les bouchons pour en atteindre le contenu. Ils ont également compris que les bouteilles colorées sont plus susceptibles de contenir un liquide sucré et les choisissent donc. Certains ont même emporté des bouteilles dans la forêt, contrariant ainsi les efforts de nettoyage des gardes forestiers», a alarmé la Britannique.

«the happy turtle»

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©Tzahi FINKELSTEIN/Wildlife Photographer of the Year

Cette image d'une tortue des Balkans partageant un moment de coexistence pacifique avec une libellule sur un plan d'eau en Israël, est l'œuvre de Tzahi Finkelstein. «Installé dans mon affut situé dans la vallée de Jezreel en Israël, je photographiais des oiseaux sur le rivage lorsque j'ai aperçu une tortue des Balkans déambuler dans l'eau peu profonde. Dans un premier temps, je ne m'y suis pas intéressé et j'ai continué à observer les oiseaux. Ce n'est que lorsqu'une libellule est passée devant mon objectif en direction de la tortue que mon centre d'intérêt a changé. L'insecte ailé s'est posé inopinément sur le nez de la tortue, mais au lieu d'attraper et de dévorer la libellule, la tortue a semblé apprécier cette interaction, au point que les deux animaux ont partagé un "moment d'amitié" au milieu des eaux troubles du marais», s'est souvenu le photographe israélien. Sa photo a été notamment remarquée lors des «Comedy Wildlife Photography Awards», le 23 novembre 2023. 

«fashion victims»

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©Britta JASCHINSKI/Wildlife Photographer of the Year

«Ces manteaux, fabriqués à partir de peaux de grands félins parmi les plus menacés dont le léopard des neiges, le jaguar et l'ocelot, ont été confisqués par les douaniers européens et conservés à l'institut Leibniz de Hambourg à des fins d'éducation, de recherches et, dans le cas de mon projet photographique, comme un moyen de délivrer un message fort sur l'horreur du trafic d'espèces sauvages. Pendant la séance photo, j'ai appris qu'en moyenne, l'industrie de la fourrure utilise 12 animaux pour fabriquer un manteau. Avec un biologiste, nous avons essayé de déterminer le nombre de félins tués pour produire les articles de mode de cette image, mais nous avons arrêté de compter, car c'était trop choquant», a affirmé Britta Jaschinski, célèbre photographe naturaliste allemande installée à Londres, au Royaume-Uni.

«tough negotiation»

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©Ayala FISHAIMER/Wildlife Photographer of the Year

«Après les restrictions de circulation liées au Covid-19, j'avais besoin de nature et je me suis donc rendue tôt un matin de printemps dans les monts de Judée, en Israël. Après une heure de route, je suis arrivée à la tanière d'un renard roux et, me postant à bonne distance, j'ai attendu. Peu de temps après, quatre renardeaux sont sortis et ont commencé à jouer entre eux. Puis, un des renardeaux s'est désintéressé de ses frères et sœurs et a commencé à renifler autour de lui. Quelques instants plus tard, celui-ci a débusqué du sable une musaraigne avec laquelle il a commencé à jouer. J'ai saisi l'instant où le renardeau croise le regard de l'infortuné mammifère insectivore qu'il avait lancé en l'air quelques instants plus tôt», a raconté la photographe naturaliste israélienne Ayala Fishaimer.

«tender touch»

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©Andy PARKINSON/Wildlife Photographer of the Year

Andy Parkinson a surpris deux lièvres variables en train de se faire la cour en se touchant le nez, en Écosse où se concentre 99% de la population de ces petits mammifères du Royaume-Uni. «Bien que je photographie depuis une quinzaine d'années les lièvres des monts Monadhliath, en Écosse, je n'avais encore jamais été témoin d'un tel moment. Je m'attendais à ce que la femelle repousse les avances du mâle avec le comportement explosif habituel des boxeurs, et avais donc prévu beaucoup d'espace autour d'eux. De façon inattendue, les deux lièvres se sont rapprochés et se sont touchés le nez. Je me suis empressé d'immortaliser ce moment rare avec mon appareil photo. Voici une nouvelle preuve des relations sociales très complexes que les animaux entretiennent entre eux», a confié le photographe britannique.

«hope»

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©Roberto GARCIA-ROA/Wildlife Photographer of the Year

«Alors que je photographiais des chimpanzés rescapés au centre de conservation des chimpanzés de la République de Guinée, j'ai capturé ce portrait pensif. Situé en plein cœur du parc national du Haut-Niger, le centre abrite des chimpanzés orphelins qui ont été sauvés de la vente comme animaux de compagnie après que leurs mères ont été tuées pour la viande de brousse. Autrefois abondante en Guinée, la population de chimpanzés d'Afrique de l'Ouest est en déclin et l'espèce est désormais classée en danger critique d'extinction. Le centre réhabilite les chimpanzés dans le but de les relâcher dans le parc national. Il travaille également avec les communautés locales pour leur montrer pourquoi il est important de protéger la forêt tropicale et sa faune sauvage», a déclaré l'Espagnol Roberto Garcia-Roa.

«Swallow over meadow»

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©Hermann HIRSCH/Jan LESSMANN//Wildlife Photographer of the Year

Prise au printemps dans l'est de l'Allemagne, cette photo en contre-plongée d'une hirondelle rustique volant au-dessus d'une prairie de bleuets, est l'œuvre d'Hermann Hirsch et Jan Lessmann.

«Nous avions choisi de prendre des photos dans une vieille ferme, sachant que des hirondelles rustiques y vivaient. Comme leur nom l'indique, ces oiseaux préfèrent nicher à l'intérieur de bâtiments et reviennent généralement au même endroit chaque année, réparant leurs nids construits en forme de coupelles à l'aide de boue et de salive. Plaçant leur appareil photo parmi les bleuets, nous avons observé les passereaux qui volaient continuellement à basse altitude au-dessus de la prairie, attrapant des insectes au vol. À l'aide d'une télécommande, nous avons pris cette magnifique photo au moment où l'une des hirondelles passait au-dessus de l'appareil», ont expliqué les photographes allemands.

«curiosity»

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©Gerald HINDE/Wildlife Photographer of the Year

«Sous l'œil attentif de sa mère, dans le parc national Kruger, en Afrique du Sud, un lionceau curieux s'est approché de moi, qui l'observait depuis mon véhicule garé dans le lit d'une rivière. Les lionceaux sont vulnérables face à d'autres prédateurs tels que les léopards et les hyènes, mais la principale menace vient souvent des lions mâles envahissants. Pendant les six premières semaines de leur vie, ils sont tenus à l'écart, puis sont présentés à la troupe et protégés par tous les membres. J'avais garé mon véhicule dans le lit d'une rivière de la plus grande réserve animalière d'Afrique du Sud. Ce lionceau fut le premier à venir s'enquérir de ma présence. En tenant mon appareil photo à l'extérieur du véhicule, près du sol, j'ai réussi à obtenir un angle photographique frontal intéressant», a détaillé le Sud-Africain Gerald Hinde.

«incoming cuckoo wasp»

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©Frank DESCHANDOL/Wildlife Photographer of the Year

Frank Deschandol est l'unique photographe français en lice pour le prix du public pour son cliché de deux guêpes-coucou tentant de pénétrer dans le nid d'argile d'une abeille maçonne, près de Montpellier, en France. «Je me suis installé près du terrier d'argile de l'abeille maçonne, mais ce n'est pas cette espèce que je voulais photographier mais plutôt la rare guêpe-coucou qui parasite ces abeilles. J'ai eu de la chance, car ce n'est pas une mais deux guêpes-coucou qui sont apparues. La plus grande a essayé de pénétrer dans le nid scellé contenant les œufs de l'abeille, tandis que la plus petite se nettoyait les ailes en dessous. Alors que je prenais quelques photos, la plus grande guêpe s'est envolée, revenant quelques secondes plus tard avec une goutte d'eau à la bouche. La guêpe-coucou utilise l'eau et la salive pour ramollir l'argile afin de pouvoir creuser dans le nid scellé de l'abeille. Une fois à l'intérieur, elle pond son propre œuf, puis referme le terrier. Lorsque l'œuf de la guêpe-coucou éclot, elle se nourrit des larves d'abeilles maçonnes à l'intérieur du terrier», a-t-il déclaré. 

«homecoming»

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©Dvir BARKAY/Wildlife Photographer of the Year

Dvir Barkay a réalisé cette rare et splendide photo d'une chauve-souris pygmée à oreilles rondes regagnant son abri construit à l'intérieur d'un nid de termites suspendu dans un arbre, au milieu d'une forêt du Costa Rica. «J'ai passé plus de deux mois à tenter d'obtenir des images de la chauve-souris pygmée à oreilles rondes, rarement photographiée, dans les forêts tropicales costaricaines. Ces animaux ont un comportement unique pour se percher : elles se reposent dans des cavités qu'elles creusent avec leurs dents à l'intérieur des nids de colonies de termites. Pour réussir ce cliché, j'ai utilisé une branche située à proximité du refuge de cette espèce de chauve-souris pour caler mon appareil photo, puis j'ai installé un déclencheur à infrarouge près de l'entrée du gîte ainsi que trois flashs», a indiqué le photographe israélien basé à Philadelphie, aux Etats-Unis.

«a rare sight»

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©Axel GOMILLE/Wildlife Photographer of the Year

Le photographe allemand Axel Gomille a eu le privilège exceptionnel de photographier un loup d'Abyssinie au repos, dans le parc national du Mont Balé, en Ethiopie. «Le loup d'Abyssinie est l'un des carnivores les plus rares de la planète. Il n'en reste que quelques centaines qui survivent sur les hauts plateaux d'Éthiopie. Le parc national du Mont Balé, où cette image a été prise, abrite la plus grande population de loups d'Abyssinie. Ils sont menacés par la perte de leur habitat et par des maladies telles que la rage et la maladie de Carré, transmises par des chiens domestiques ou errants non vaccinés», a-t-il déclaré.

«aurora jellies»

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©Audun RIKARDSEN/Wildlife Photographer of the Year

Dans un fjord, situé près de Tromso, dans le nord de la Norvège, Audun Rikardsen a surpris à l'automne des méduses-lunes nageant dans les eaux fraîches, sous les lumières d'une aurore boréale. «Il est courant que ces méduses se rassemblent par centaines sous l'effet d'une aurore boréale. Abritant mon équipement dans un boîtier étanche fabriqué par mes soins, j'ai utilisé une seule exposition ainsi que mon propre système de réglage de la mise au point et de l'ouverture pendant l'exposition. J'ai ainsi pu capturer le reflet des couleurs du ciel à la surface de l'eau et éclairer en même temps les méduses avec des flashs. Appelée aussi aurélie, la méduse-lune qui est présente dans tous les océans du globe est facilement reconnaissable à ses quatre anneaux, qui sont en fait ses organes reproducteurs», a expliqué le photographe norvégien.

«look at me, looking at you»

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©John E. MARRIOTT/Wildlife Photographer of the Year

Dressé sur ses pattes arrière, en pleine partie de pêche dans la rivière Chilko, au Canada, ce grizzly s'est arrêté d'un coup pour échanger un bref regard avec le photographe John E. Marriott, qui a eu le réflexe d'appuyer sur le déclencheur de son Canon EOS R5 pour immortaliser ce moment. «En Colombie-Britannique, au Canada, je dirigeais un voyage pour photographier des grizzlis sur la rivière Chilko lorsque notre groupe est tombé sur cet ours en train de pêcher le saumon. Laissant le courant entraîner lentement notre bateau vers ce plantigrade, nous l'avons alors vu se lever sur ses pattes arrière pour mieux observer les poissons nageant dans les eaux peu profondes. Alors que l'ours se tenait là, il a momentanément jeté un coup d'œil dans notre direction avec une expression perplexe avant de retourner à ses activités de pêche au saumon», a relaté le Canadien.

«autumn glow»

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©Uge FUERTES SANZ/Wildlife Photographer of the Year

«Situé les montagnes de la Sierra de Albarracin, en Espagne, ce petit coin de la rivière Cabriel planté de joncs et d'arbres, semblait avoir été peint. La lumière et la composition des plantes entre les troncs, ainsi que les formes et les couleurs des feuilles d'automne, créaient une texture et un équilibre. J'ai pris plus d'une centaine d'images sur les rives de la Cabriel, attendant patiemment qu'un nuage passe au-dessus de ma tête pour qu'une douce lumière vienne recouvrir le tout», a confié l'Espagnol Uge Fuertes Sanz.

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