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Guerre en Ukraine : une note d'analyse dévoile le nombre de chars russes restants

Depuis le début de la guerre en Ukraine, la Russie aurait perdu environ 2.200 chars. [REUTERS/Gleb Garanich]

Une note d'analyse récemment publiée tente de répondre à la question sur le stock de chars de l'armée russe, depuis le déclenchement de l'invasion de l'Ukraine. La Russie annonçait disposer d'un stock de plus de 17.000 tanks avant le début de la guerre. Un stock bien loin des réalités, selon cette note.

Combien de chars la Russie possède-t-elle après l'invasion de l'Ukraine ? Le 27 août dernier, l'Institut Action Résistant a publié une note d'analyse pour répondre à cette question. Après plus d'un an de guerre entre Moscou et Kiev, de nombreuses vidéos circulent montrant des tanks russes détruits ou capturés. Pourtant, les chars continuent de circuler et le stock russe semble immense. 

La vision d'un stock quasiment inépuisable d'engins blindés russes, est remise en cause dans cette note qui explique que l'armée du Kremlin, est à présent contrainte d'utiliser des tanks et des chars de plus en plus anciens. Certains seraient même obsolètes.

En février 2022, le stock de chars de la Russie était estimé à 17.500 engins en réserve. Un chiffre impressionnant qu'il faut tempérer, puisque certains de ces engins pourraient être en mauvais état. Des évaluations, plus récentes, avancent le chiffre de 6.000 chars stockés.

Plus de 2.000 tanks perdus

Entre le 24 février 2022 et le mois d'août 2023, l'armée russe aurait perdu un peu plus de 2.200 tanks en Ukraine. Des engins qui ont été abandonnés, détruits, endommagés ou capturés. Un chiffre très important lorsque l'on sait que la Russie ne produit ou ne modernise que 390 blindés par an. 

L'Institut Action Résistant prévoit plusieurs scénarios possibles concernant le futur stock de chars de la Russie. En cas de réussite de l'offensive ukrainienne, la Russie pourrait se retrouver avec seulement 250 chars disponibles à la fin de l'année 2023. Si tel était le cas : «L'absence de force blindée lourde active entraînerait mécaniquement une configuration purement défensive des forces terrestres russes», expliquent les auteurs.

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