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Titanic : une entreprise américaine souhaite organiser une nouvelle expédition en 2024

Le Titanic a coulé après avoir heurté un iceberg, le 14 avril 1912. [SOUTHAMPTON CITY COUNCIL / AFP]

En 2024, une nouvelle expédition vers l'épave du Titanic est prévue par une entreprise américaine. Mais les autorités s'y opposent.

Plus de deux mois après la tragique implosion du submersible Titan, qui a coûté la vie à cinq personnes, la société propriétaire des droits sur l'épave du Titanic, RMS Titanic Inc, souhaite organiser une nouvelle expédition près du paquebot. Cette fois-ci, il ne s'agit pas d'une visite «touristique» mais d'une mission visant à récupérer certains vestiges. Les autorités américaines s'y opposent.

RMS Titanic Inc veut pénétrer dans la coque du navire, notamment pour récupérer la radio qui a servi à envoyer des messages de détresse lors du naufrage du Titanic, en 1912. L'entreprise assure ne pas avoir l'intention de «découper un morceau» de la coque pour y pénétrer, mais le gouvernement américain estime que l'opération risque de fragiliser la structure du navire et compromettre d'éventuels restes humains.

L'épave comme sépulture des victimes du naufrage

D'après les informations de Sky News, le tribunal de Norfolk, en Virginie, a été saisi afin d'interdire cette expédition prévue pour mai 2024. Les autorités américaines invoquent la loi fédérale ainsi qu'un pacte conclu avec la Grande-Bretagne visant à traiter l'épave comme la sépulture des victimes du naufrage.

Le gouvernement explique que RMS Titanic Inc ne peut pas procéder à cette exploration sans un permis officiel. Mais l'entreprise, en tant que propriétaire des droits de l'épave, estime ne pas en avoir besoin. Dans une volonté d'apaisement, elle s'est engagée à travailler en collaboration avec la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), qui représente les intérêts du grand public concernant l'épave.

Ce n'est pas la première fois que des tensions apparaissent à ce sujet. En 2020, le gouvernement américain s'était déjà opposé à un projet d'expédition qui avait finalement été avorté en raison de la pandémie de Covid-19.

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