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Le baiser romantique ou sexuel serait vieux d'au moins 4.500 ans, selon une étude

La pratique pourrait toutefois remonter encore bien plus loin dans l'Antiquité jusqu'à la préhistoire. [Pexels/Pixabay]

S'embrasser en signe d'attachement romantique ou sexuel est une pratique chez les humains vieille d'au moins 4.500 ans, soit un millénaire plus tôt que ce qui était communément admis, ont expliqué vendredi les auteurs d'une étude anglo-danoise.

Leurs travaux, publiés cette semaine dans la revue Science, montrent des preuves que «s'embrasser sur la bouche est attesté dans la Mésopotamie ancienne et en Egypte» dès 2.500 avant notre ère. Soit, il y a 4.500 ans. C'est ce que révèlent cette étude partagée ce vendredi, tandis que de précédents travaux fixaient les première traces des baisers aux alentours de 1.500 AV-J.C.

«La pratique pourrait toutefois remonter encore bien plus loin dans l'Antiquité jusqu'à la préhistoire», a expliqué à l'AFP le chercheur Troels Pank Arbøll de l'Université de Copenhague, qui cosigne l'étude avec Sophie Lund Rasmussen de l'Université d'Oxford.

«Je savais qu'il y'avait des preuves plus anciennes en Mésopotamie ancienne»

Spécialiste du Moyen-Orient antique, Arbøll s'étonne de lire dans les publications scientifiques que le baiser romantique humain serait attesté par une source indienne à partir de 1.500 avant notre ère.

«Je savais qu'il y avait des preuves plus anciennes en Mésopotamie ancienne», a expliqué le chercheur de l'Université de Copenhague. Dans les milliers de textes cunéiforme disponibles, les deux chercheurs ont trouvé peu de références au baiser romantique, mais suffisamment pour pouvoir dire «qu'il y'a des exemples clairs montrant que s'embrasser était courant dans les temps anciens».

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