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Népal : un alpiniste gravit l’Everest pour la 27e fois, un record

Kami Rita Sherpa, âgé de 53 ans, est surnommé «l'homme de l'Everest» en raison de ses exploits. [Navesh Chitrakar / Reuters ]

L'alpiniste népalais Kami Rita Sherpa a atteint, pour la 27e fois ce mercredi, le sommet de l'Everest, battant son propre record du plus grand nombre d'ascensions de la plus haute montagne du monde.

Une performance unique au monde. Ce mercredi 17 mai, l’alpiniste népalais Kami Rita Sherpa, âgé de 53 ans, a atteint le sommet de l’Everest pour la 27e fois. Il a ainsi battu le record du plus grand nombre d’ascensions, qui lui appartenait déjà.

Guide de montagne depuis plus de 20 ans, Kami Rita Sherpa, aussi surnommé «l’homme de l’Everest», avait réussi cet exploit pour la première fois en 1994, en travaillant pour une expédition commerciale.

Depuis, il a escaladé le plus haut sommet du monde presque chaque année, en dirigeant plusieurs fois la première équipe de cordée à ouvrir la voie d'accès au sommet. En 2019, il avait même réalisé l’exploit d’atteindre l’Everest à deux reprises en six jours.

«Certaines personnes sont à la poursuite de records, mais je ne fais pas cela pour des records», avait-il dit Kami Rita Sherpa en mars à l'AFP.

Une ascension à risque

Le Népal abrite huit des dix plus hauts sommets du monde, dont l'Everest qui culmine à 8.849 mètres d'altitude, et accueille des centaines de grimpeurs à chaque saison, quand les températures sont plus clémentes et les vents généralement plus faibles.

Les autorités népalaises ont déjà délivré 478 permis d'ascension à des alpinistes étrangers cette année, rapportant 11.000 dollars, soit près de 10.000 euros l'unité. Il faut compter un budget de 45.000 à 200.000 dollars - entre 41.000 à 184.000 euros - au total par ascension.

L’industrie de l’alpinisme dans l’Himalaya se repose sur l’expérience des sherpas, généralement originaires des vallées de l’Everest. Ces derniers paient d’ailleurs un lourd tribut pour accompagner des centaines d'aventuriers chaque année sur le «Toit du monde». Un tiers des morts dans l'Everest sont des grimpeurs népalais.

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