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Brésil : après un report de plusieurs jours, Lula entame sa visite officielle en Chine ce mardi

Lula a dû reporter sa visite de quelques jours en raison d'une légère pneumonie Lula a dû reporter sa visite de quelques jours en raison d'une légère pneumonie [UESLEI MARCELINO / Reuters]

Le président brésilien Lula entame ce mardi sa visite officielle en Chine, après un report de plusieurs jours en raison d’une légère pneumonie.

Après un report de quelques jours, Lula, le président brésilien, s’est envolé pour la Chine, pour une visite officielle qui commence ce mardi. Ce voyage était prévu du 25 au 31 mars, mais avait été repoussé en raison d’une légère pneumonie dont il est désormais guéri. Au coeur des discussions : la guerre en Ukraine

Cette visite devait aussi porter sur des sujets économiques et de politique internationale, qui ont toutefois déjà été traités. En effet, sur les dates de la visite initialement prévue, 500 chefs d’entreprises, principalement du secteur de l’agro-négoce brésilien, se sont rendus en Chine pour discuter de partenariats économiques.

Plus de 20 accords de coopération ont alors été signés. L'un d'eux permet que les échanges commerciaux entre les deux pays soient effectués dans leurs propres monnaies, sans utilisation du dollar américain. 

Jeudi, le président Lula se rendra d'abord à Shanghai pour assister à l'intronisation de son alliée, l'ex-présidente de gauche du Brésil Dilma Rousseff (2011-2016), à la tête de la banque des Brics. 

Médiation sur l'Ukraine

Le gros des discussions lors de cette visite portera cependant sur la guerre en Ukraine. Le leader de la gauche brésilienne doit s’entretenir avec son homologue Xi Jinping vendredi, pour «échanger leurs points de vue au sujet de la guerre en Ukraine», selon les mots du ministre brésilien des Affaires étrangères, Mauro Vieira. 

Lula a déjà tenu des propos ambigus sur l’Ukraine, affirmant notamment la semaine dernière que, si Vladimir Poutine ne pouvait «pas s'emparer du territoire de l'Ukraine», Volodymyr Zelensky ne pouvait «pas tout vouloir», suggérant qu'il pourrait céder à Moscou la péninsule de Crimée.

Le Brésil, comme la Chine, n’a pas imposé de sanction à la Russie. Lula avait toutefois esquissé, en janvier dernier, une liste de douze propositions pour mettre en place une médiation dans le conflit en Ukraine par un groupe de pays. Il espère que ce groupe pourra être créé dès son retour de Chine. 

Après ces discussions et avant de rentrer au Brésil, Lula se rendra ce samedi 15 avril aux Emirats Arabes Unis, pour une visite officielle d'une journée.

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