Les trois personnes prises au piège à 900 mètres de profondeur, après l'effondrement ce jeudi 9 mars d’une galerie dans une mine de potasse de Suria, en Catalogne, sont mortes lors de cet accident.
Le président de la Catalogne, Père Aragonès a annoncé que les trois mineurs pris au piège à 900 mètres de profondeur dans une mine de potasse, située à Suria, étaient mortes ce jeudi 9 mars.
«Nous pouvons malheureusement confirmer la mort de trois personnes», a-t-il indiqué à la presse, en précisant qu’il s’agissait de «trois jeunes d’environ 30 ans».
@perearagones: "Hem de confirmar la mort de tres joves mentre estaven fent tasques a la mina"
El president de la Generalitat confirma la mort de tres joves a la mina de Súria #PlantaBaixaTV3
https://t.co/hfBr62wwZJ pic.twitter.com/D68ZaymKrZ— Planta baixa TV3 (@plantabaixatv3) March 9, 2023
L'accident a eu lieu peu avant 9h sur place, 8h en France, a indiqué la police régionale, qui avait déployé des unités spécialisées pour participer à l'opération, dont une unité canine.
Un salarié de la mine, Carlos Arnaldo, avait expliqué à la presse que les trois victimes étaient en train d'accomplir «une tâche qu'ils doivent faire chaque jour» au moment des faits.
La maladresse des politiques
Plus tôt dans la journée, Père Aragonès avait déjà annoncé «la mort des trois mineurs» avant d’effacer son tweet quelques minutes plus tard.
Plusieurs médias espagnols, citant des sources au sein des services de secours intervenant sur place, affirmaient également que ces trois personnes étaient mortes.
Mais interrogé par l'AFP, un porte-parole de la police régionale avait indiqué que «la confirmation officielle de leur mort n'interviendrait qu'une fois que les médecins seront parvenus à leur niveau, certifieront qu'ils sont morts et auront informé les familles».
Parlant d'une «terrible nouvelle», la ministre du Travail, Yolanda Díaz, a fait part de sa «solidarité aux familles et aux collègues des salariés victimes».