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Amazon confirme la suppression de 18.000 emplois, y compris en Europe

[SEBASTIEN BOZON / AFP]

Amazon a annoncé, mercredi 4 janvier, le licenciement de 18.000 salariés en réponse à la crise économique qui touche l'industrie technologique.

Plus que prévu. Ce mercredi soir, le géant du commerce électronique Amazon a annoncé qu'il allait supprimer «un peu plus de 18.000» emplois, y compris en Europe, nouveau signe majeur des difficultés du secteur de la technologie aux Etats-Unis.

Dans un message sur le site du groupe, le directeur général d'Amazon, Andy Jassy, indique qu'Amazon, qui avait déjà annoncé quelque 10.000 suppressions d'emplois en novembre, a révisé son estimation à la hausse et «prévoit de supprimer un peu plus de 18.000 postes».

Sans indiquer la répartition de ces suppressions d'emplois, le dirigeant, qui précise avoir décidé d'annoncer «ces nouvelles rapidement» parce qu'elles ont été «fuitées» par un employé, mentionne que les salariés impactés «ou bien leurs représentants, le cas échéant, en Europe» seront contactés par la société le 18 janvier.

Le groupe comptait fin septembre 1,54 million d'employés dans le monde, sans inclure les travailleurs saisonniers recrutés en période d'activité accrue, notamment pendant les fêtes de fin d'année.

la réduction de personnel la plus massive dans l'histoire de l'entreprise

Ce plan de suppressions d'emplois est le plus important parmi les récentes annonces de réductions d'effectifs qui touchent le secteur de la technologie aux Etats-Unis. C'est aussi la réduction de personnel la plus massive dans l'histoire de l'entreprise de Seattle.

Amazon a vu son bénéfice net baisser de 9% sur un an au troisième trimestre. Et pour le dernier trimestre, Amazon anticipait en novembre une croissance anémique au regard de ses standards, comprise entre 2 % et 8 % sur un an, et un bénéfice opérationnel compris entre 0 et 4 milliards de dollars, contre 3,5 pour la même période de 2021. Le groupe annoncera ses résultats annuels le 1er février.

Dans le secteur de la tech, les grandes plateformes au modèle économique fondé sur la publicité font face aux coupes budgétaires des annonceurs, qui réduisent leurs dépenses face à l'inflation et à la hausse des taux d'intérêt. Meta, la maison mère de Facebook, a annoncé en novembre la suppression de 11.000 emplois, soit environ 13% de ses effectifs.

Fin août, Snapchat a supprimé environ 20% de ses effectifs, soit plus de 1.200 employés. Twitter, racheté en octobre par Elon Musk, a pour sa part congédié environ la moitié de ses 7.500 salariés

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