Après les récentes fusillades meurtrières aux Etats-Unis, une proposition de loi a été proposée ce mardi 21 juin, concernant la restriction des armes à feu.
Une grande première depuis plusieurs décennies. Mardi 21 juin, plusieurs sénateurs américains ont dévoilé une proposition de loi destinée à réduire la violence par armes à feu.
Cette proposition découle d’un accord entre plusieurs élus démocrates et républicains, qui se sont réunis pour mettre en place «la législation contre la violence par arme à feu la plus importante en presque 30 ans», comme l’a tweeté Chris Murphy. Le sénateur démocrate s’est félicité pour cette initiative collective : «Cette proposition de loi va sauver des millions de vies», a-t-il poursuivi sur le réseau social.
Le lobby des armes réfractaire à la nouvelle proposition de loi
Plusieurs participants à l’élaboration de ce projet de loi ont également exprimé leur satisfaction sur Twitter, dont John Cornyn. Le sénateur républicain a relevé l’importance de ce texte, visant à réduire les attaques comme celle d'Uvalde. Pour autant, il a affirmé que le projet de loi n’entraverait pas le deuxième amendement de la Constitution, qui autorise la détention d'armes à feu dans un cadre légal.
Here it is, folks - the Bipartisan Safer Communities Act, the most significant piece of anti-gun violence legislation in nearly 30 years.
This bill is going to save thousands of lives.
1/ We just released the text. Let me tell you what it does:— Chris Murphy (@ChrisMurphyCT) June 21, 2022
Plusieurs précautions seraient instaurées par ce texte de loi, comme le renforcement du contrôle de vente illégale, et la vérification des antécédents psychologiques et judiciaires des acheteurs âgés de 18 à 21 ans.
Cette proposition de loi est très loin de faire l’unanimité au sein du lobby des armes, et en premier lieu auprès de la National Rifle Association of America (NRA).
Sur son profil Twitter, le lobby dédié à protéger le port d’armes aux Etats-Unis a publié un communiqué, dans lequel il déplore ce nouveau texte, qui laisserait «trop de latitude aux représentants de l'Etat» et contiendrait également des «dispositions indéfinies et trop générales, invitant à une ingérence dans [les] libertés constitutionnelles».