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La justice britannique autorise les expulsions de migrants au Rwanda : le prince Charles «consterné» par cette décision

Cette décision a suscité la mobilisation de nombreuses associations de défense des droits de l’homme. [Glyn KIRK / AFP]

Le projet visant à envoyer vers le Rwanda les immigrés entrés illégalement en Grande-Bretagne a finalement été acté. Une décision qui aurait «consterné» le prince Charles.

Vendredi, la Haute Cour de Londres a autorisé le projet très critiqué du gouvernement britannique, consistant à envoyer vers le Rwanda, les personnes demandeurs d’asile qui sont entrées illégalement sur le territoire.

Cette affaire a été examinée en urgence par le juge de la Haute Cour londonienne, Jonathan Swift. Selon lui, il est «important dans l’intérêt public que la ministre de l’Intérieur puisse mettre en œuvre des décisions de contrôle de l’immigration».

Et d’après l’avocat du gouvernement britannique, Mathew Gullick, celui-ci a fait savoir que 32 migrants seront expulsés dès la semaine prochaine, vers le Rwanda. D’autres vols devraient également suivre.

Le Premier ministre Boris Johnson s’est quant à lui félicité de cette décision, argumentant que cette méthode viserait «à briser le modèle commercial des criminels impitoyables».

Le prince Charles «opposé à cette politique»

Si cette décision a suscité la mobilisation de nombreuses associations de défense des droits de l’homme, dont certaines envisagent très sérieusement un recours en justice, d’autres ne sont pas non plus restés indifférents de cette situation.

Ce qui est le cas notamment du prince Charles. Une source a fait savoir au Times, que l’héritier à la couronne «a affirmé à plusieurs reprises en privé son opposition à cette politique», se sentant «particulièrement gêné par ce sujet».

Et pour cause, il craint que cela n’éclipse la réunion du Commonwealth qui devrait se tenir le 20 jun prochain, au Rwanda justement. C’est d’ailleurs lui qui y est attendu pour représenter sa mère, Elizabeth II.

La source a déclaré : «Il a dit qu’il pensait que toute l’approche du gouvernement était épouvantable».

Le service de communication du prince de Galles n’a pas démenti ces propos mais a toutefois insisté sur le souhait de rester neutre sur ces types de sujets : «Les questions politiques sont des décisions pour le gouvernement».

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