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Mexique : infecté par la variole du singe, il fuit l'hôpital dans lequel il était

La variole du singe provoque notamment des éruptions cutanées. [AFP PHOTO / BRIAN W.J. MAHY, BSC, MA, PHD, SCD, DSC / CENTERS FOR DISEASE CONTROL AND PREVENTION ]

Un Américain infecté par la variole du singe, en vacances dans la station balnéaire de Puerto Vallarta au Mexique, a fui l’hôpital dans lequel il était, avant de retourner aux Etats-Unis.

Touché par la variole du singe, un touriste américain en vacances au Mexique a fui l'hôpital où il était soigné pour rentrer aux Etats-Unis.

Les médecins de l’établissement, suspicieux, lui avaient dit de rester à l’isolement afin de se faire tester pour la variole du singe. Le texan de 48 ans, en vacances à Puerto Vallarta, a pourtant décidé de faire l’exact inverse, fuyant l’établissement dans lequel il était hospitalisé, puis le Mexique, avant de réaliser un test pour savoir s’il avait contracté la variole du singe. Test qui s’est avéré positif.

DES SYMPTÔMES ÉVOQUANT CETTE MALADIE

L’homme est arrivé à l’hôpital avec des symptômes éloquents. En effet, il souffrait de «toux, frissons, douleurs musculaires et d’éruptions cutanées sur le visage, le cou et le tronc». Après s’être échappé de l’hôpital, l’homme s’est brièvement rendu dans l’hôtel dans lequel il séjournait, avant de prendre un avion à destination des Etats-Unis le 4 juin alors que les autorités mexicaines ne parvenaient toujours pas à le localiser.

BEAUCOUP DE VOYAGES ANTÉRIEURS

Avant de se rendre au Mexique le 27 mai, l’homme était passé par Berlin entre le 12 et le 16 mai. Il avait poursuivi son voyage par la ville de Dallas (Texas), dans la station balnéaire de Jalisco, puis il a participé à des fêtes au Mantamar Beach Club, un club de vacances réputé dans la communauté homosexuelle.

L’OMS a indiqué que plus de 1.000 cas de variole du singe ont été détectés dans des pays ou la maladie n’est pas endémique et que le risque de voir le virus s’installer était «réel». La maladie est bien moins dangereuse que sa cousine, la variole «classique», éradiquée depuis 1980. Cependant, elle semble toucher majoritairement, les «hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes», bien que le virus ai aussi touché quelques femmes.

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