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Guerre en Ukraine : un yacht pouvant appartenir à Vladimir Poutine immobilisé en Italie

Le ministère italien n’a pas communiqué l’identité du propriétaire.[FEDERICO SCOPPA / AFP]

Le ministre de l’Economie et des Finances, Daniele Franco, a signé un décret afin d’immobiliser le méga-yacht appelé Shéhérazade, ce vendredi. Le navire, dont le nom du propriétaire reste inconnu, est estimé à environ 700 millions de dollars, soit 636 millions d’euros.

D'après un communiqué rendu public par le ministère italien de l’Économie et des Finances, les autorités ont procédé à une enquête qui «a permis d’établir des liens significatifs, économiques et d’affaires, entre la personne qui possède officiellement le navire Shéhérazade et d’éminentes personnalités du gouvernement russe ainsi que des personnalités russes sanctionnées par l’Occident à la suite de l’invasion de l’Ukraine».

Élaboré par un constructeur allemand et en service depuis juin 2020, l’engin d’une longueur de 140 mètres est équipé de deux plateformes d’hélicoptère, d’une piscine, d’un cinéma ou encore d’une batterie anti-drones. Celui-ci était immobilisé depuis plusieurs mois dans la région de Toscane avant d'avoir récemment été mis à l'eau, et prêt à partir.

Qui est le propriétaire du Shéhérazade ?

Le ministère italien n’a pas communiqué l’identité du propriétaire. En revanche, les soupçons se sont orientés vers les oligarques russes et même quelqu’un de plus haut placé.

Et pour cause, l’équipe du dissident russe, Alexeï Navalny, a attribué ce monstre des mers à Vladimir Poutine. Cette première s’appuie notamment sur une liste d’hommes d’équipage comportant plusieurs membres du FSO, le service fédéral russe de protection des personnalités.

Pourtant ces affirmations ont été contredites par l’entreprise internationale de navire, The Italian Sea Group, qui a été chargé du chantier de la maintenance du bateau. «La propriété du Shéhérazade ne peut être attribuée au président russe Vladimir Poutine» a répondu l’entreprise à travers un communiqué.

Pour se justifier, cette dernière s’est appuyée sur «la documentation en sa possession et les résultats des vérifications menées par les autorités compétentes».

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