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Grippe aviaire : un rare cas de transmission de l'oiseau à l'humain détecté en Angleterre

L’analyse en laboratoire a montré que le patient a bien été atteint par le virus de type «H5». [Mads Claus Rasmussen / Ritzau Scanpix / AFP]

Un homme originaire du Sud-Ouest de l’Angleterre a récemment été infecté par le virus de la grippe aviaire. Un cas qui n'est pas inédit mais qui reste particulièrement rare.

«La personne a contracté l'infection à la suite de contacts très étroits et réguliers avec un grand nombre d'oiseaux infectés, qu'elle a gardés dans et autour de sa maison pendant une période prolongée», a déclaré jeudi dernier l’agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA).

L’homme n’a contaminé personne de son entourage et se porte bien. Il est actuellement en isolement.

«Tous les contacts de l'individu, y compris ceux qui ont visité les locaux, ont été retrouvés et il n'y a aucune preuve d'une propagation ultérieure de l'infection à quelqu'un d'autre. L'individu se porte actuellement bien et s'auto-isole», a ajouté l'agence.

Une vaste campagne de tests menée

Cette infection a été décelée dans le cadre d’une campagne de tests menés chez les personnes en contact avec des élevages infectés par le virus. C’est là que «de faibles niveaux de grippe» ont été découverts.

L’analyse en laboratoire a montré que le patient a bien été atteint par le virus de type «H5», que l’on trouve normalement chez les oiseaux, mais il n’a pas encore été confirmé que ce soit le virus «H5N1», qui circule actuellement dans le Royaume-Uni.

«Bien que le risque de grippe aviaire pour le grand public soit très faible, nous savons que certaines souches ont le potentiel de se propager aux humains et c'est pourquoi nous avons mis en place des systèmes robustes pour les détecter rapidement et prendre des mesures.», a déclaré Isabel Oliver, directrice scientifique de l'UKHSA.

Actuellement, il n’y aucune preuve que la souche présente au Royaume-Uni puisse se propager d’une personne à l’autre. Cependant, selon Isabel Oliver, «les virus évoluent tout le temps et nous continuons à surveiller la situation de près.»

En décembre dernier, les éleveurs de volailles britanniques ont été invités à aider à arrêter la propagation du virus. Des milliers d’oiseaux ont alors été abattus.

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