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Etats-Unis : L'acteur de la série «Empire» Jussie Smollett reconnu coupable d'avoir organisé sa propre agression

Jussie Smollett assurait avoir été attaqué la nuit dans une rue de Chicago par 2 hommes masqués. (SCOTT OLSON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP)

L’acteur Jussie Smollett est reconnu coupable d'avoir manigancé une agression contre sa propre personne. Il encourt 3 ans de prison.

Alors qu’en 2019, l’attaque raciste et homophobe avait provoqué une vague d’indignation aux États-Unis, l’acteur de la série Empire a été accusé d’avoir « planifié sa propre agression.»

Selon les avocats de Jussie Smollett, l’acteur a été agressé par Abimbola et Olabinjo Osundairo, deux frères rencontrés sur le tournage de la série.

Selon l’accusation, l’homme aurait versé la somme de 3.500 dollars à ses agresseurs afin de propulser sa carrière. De son côté, Smollett assure que cet argent correspondait à l’investissement dans un programme de sport mis au point par Abimbola Osundairo.

L’acteur encourt trois ans de prison mais pourrait n’être condamné qu'à des travaux d‘intérêt général.

Nenye Uche, avocat de Jussie Smollett, a affirmé, dans une conférence de presse post-verdict, qu’ils feront appel : « Nous sommes à 100% confiants que nous allons gagner cet appel.»

Une attaque semant le doute

Smollett plaide non coupable. Il assure avoir été attaqué la nuit du 29 janvier 2019 dans une rue de Chicago par 2 hommes masqués. Selon lui, ils auraient affirmé être des partisans de Donald Trump et l’auraient frappé en proférant des insultes racistes et homophobes avant de lui passer un nœud coulant autour du cou.

Seulement, pour l’accusation, le comédien a manigancé l’attaque pour propulser sa carrière. Il reprochait au studio de ne pas prendre au sérieux une lettre de menace à son encontre, comme l’explique Abimbola Osundairo : « il parlait des studios qui ne prenaient pas la lettre de menaces au sérieux. »

L’analyse des caméras de surveillance avait semé le doute chez les enquêteurs en charge de l’affaire. Très vite, ils en sont venus à la conclusion que l’agression était une mise en scène. Eddie Johnson, alors chef de la police de Chicago, avait ainsi accusé Jussie Smollett « d’exploiter la douleur et la colère issues du racisme.»

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