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Le Covid-19 augmenterait le risque d'avoir un enfant mort-né

Les enfants morts-nés concernent 0,65% des naissances. [Loïc Venance / AFP]

Les femmes enceintes ayant contracté le Covid-19 ont deux fois plus de risques d'avoir un enfant mort-né, selon une étude américaine.

Les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) ont analysé plus d'1,2 million d'accouchements entre mars 2020 et septembre 2021. Résultat : 1,26% des naissances étaient des enfants «morts-nés» pour les femmes atteintes du Covid-19, contre 0,64% pour les autres. 

L'étude considère comme «mort-né» un bébé décédé dans le ventre de sa mère après la vingtième semaine de grossesse (soit après environ cinq mois), ou un bébé mort immédiatement après l'accouchement. Ce phénomène reste assez rare : il concerne environ 0,65% des naissances. 

Le variant Delta, un risque supplémentaire

Le risque d'avoir un enfant mort-né serait encore plus important chez les femmes enceintes atteintes du variant Delta. Lui et les autres formes de coronavirus pourraient entraîner une inflammation et une diminution du flux sanguin vers le placenta, selon d'autres travaux. 

«Des études supplémentaires sont nécessaires pour examiner le rôle des complications maternelles liées au Covid-19», écrivent les CDC. Ils précisent qu'ils n'ont pas eu accès au statut vaccinal des femmes étudiées, ni aux données sur le moment exact où elles ont contracté le Covid-19. 

Les CDC recommandent aux femmes de se vacciner contre le Covid-19 avant ou pendant leur grossesse. En France, le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) demande que les femmes enceintes soient éligibles à la troisième dose de vaccin. 

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