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Une gigantesque chasse aux diamants organisée au Groenland

Les richesses naturelles et minières de la plus grande île du monde font l'objet de nombreuses convoitises (MARIO TAMA / AFP)

La présence de diamants est déjà bien connue dans l'ouest du Groenland, mais les pierres auraient migré à la suite de mouvements géologiques. Tant et si bien que le géant diamantaire, De Beers, se lance dans une gigantesque chasse.

Le diamantaire, basé à Londres, avait obtenu un permis d'exploration terrestre en juillet 2019 dans l'ouest du Groenland, puis une extension maritime en octobre 2020. Après arrêt des fouilles, la course aux diamants est désormais réouverte.

D’après l'Institut géologique du Danemark et du Groenland (GEUS), la chasse a été lancée pour identifier d’éventuels gisements sous-marins. Pour ce faire, un navire spécialisé dans l'exploration sous-marine, La Sanna, parcourt les eaux depuis fin septembre. 

Ces inspections par sonars acoustiques ont eu lieu dans une zone longue de près de 800 kilomètres au large de la côte ouest de l'immense île arctique. «GEUS a réalisé une étude pour De Beers en septembre», a confirmé une porte-parole de l'institut géologique à l'AFP. La mission s'est déroulée au nord de la capitale du territoire autonome danois, Nuuk. 

Les résultats de l'étude ne sont pas immédiatement connus

Comme ailleurs dans l'Arctique, les richesses naturelles et minières de la plus grande île du monde font l'objet de nombreuses convoitises, même si peu de projets ont vu le jour jusqu'ici. Actuellement, deux mines sont en production dans le territoire autonome danois : l'une d'anorthosite, dont les gisements contiennent du titane, et l'autre de rubis et saphir rose.

S'il n'est pas hostile à toutes les activités minières, le nouveau gouvernement local élu en avril s'est opposé à un projet de mine d'uranium dans le sud du pays. Il a également interdit en juillet toute prospection pétrolière, par engagement pour le climat et l'environnement. Le Groenland, dont la calotte glaciaire a commencé à se réduire sous l'effet d'un réchauffement climatique trois fois plus rapide dans l'Arctique que dans le reste du monde, cherche à diversifier ses revenus au-delà de la pêche et des subventions du Danemark.

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