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Des cas de lèpre découverts pour la première fois chez des chimpanzés sauvages

La lèpre est une maladie infectieuse de la peau et des nerfs. [GUILLAUME SOUVANT / AFP]

Des cas de lèpre ont été confirmés parmi deux populations de chimpanzés d'Afrique de l'Ouest non connectées, en Guinée-Bissau et en Côte d'Ivoire, selon des images dévoilées par une équipe de chercheurs.

Bien que les origines des infections ne soient pas claires, les scientifiques du Center for Ecology and Conservation de l'Université d'Exeter (Angleterre) affirment que la maladie circule probablement chez plus d'animaux sauvages qu'on ne le soupçonnait auparavant.

Cela pourrait être dû à une «exposition à des humains ou à d'autres sources environnementales inconnues», ont-ils ajouté.

Les humains sont considérés comme l'hôte principal de la bactérie Mycobacterium leprae, qui cause la lèpre, mais il se produit un «débordement» vers d'autres mammifères. Elle est contrôlée chez l'homme avec des antibiotiques depuis les années 1980.

Un véritable défi 

Les chercheurs pensaient autrefois que la lèpre avait été anéantie dans le règne animal. Mais au cours des deux dernières décennies, les scientifiques ont découvert qu'elle se propageait chez les écureuils roux au Royaume-Uni et les tatous dans les Amériques. Et maintenant, chez les chimpanzés sauvages.

La lèpre est une maladie infectieuse de la peau et des nerfs qui, si elle n'est pas traitée, peut entraîner des malformations et la cécité.

Chez l'homme, la prévalence de la lèpre dépend de l'accès au traitement, mais aucun chimpanzé dans la nature n'a jamais reçu de traitement.

En effet, la lèpre est facile à traiter chez l'homme, mais l'administration d'antibiotiques à des chimpanzés sauvages non habitués serait un véritable défi.

Bien que l'étude soit la première à signaler la maladie chez les chimpanzés sauvages, il y a eu des cas chez des chimpanzés captifs, selon les chercheurs.

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