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Blue Origin : William Shatner de Star Trek va aller dans l'espace

William Shatner, interprète du capitaine Kirk dans la série culte Star Trek, s'envolera dans l'espace le 12 octobre. [CBS Paramount International]

Son vaisseau ne s'appelle plus USS Enterprise, mais New Shepard. William Shatner, l'emblématique capitaine Kirk de la série Star Trek, voyagera dans l'espace grâce à la société Blue Origin.

La mission s'élancera le 12 octobre depuis le Texas. A 90 ans, William Shatner effectuera un vol de quinze minutes pour passer quelques instants au-dessus de la ligne de Karman, qui fixe la limite entre l'atmosphère terrestre et l'espace. Il pourra détacher sa ceinture et flotter en apesanteur.

«Maintenant, je peux le dire !», s'est réjoui l'acteur canadien sur Twitter. «Oui, c'est vrai, je suis un homme de l'espace !» 

William Shatner n'ira pas seul. Il sera accompagné d'Audrey Powers, vice-présidente de mission de Blue Origin, de Chris Boshuizen, ancien ingénieur de la Nasa, et de Glen de Vries, cofondateur de Medidata Solutions. 

Trois mois après le vol de Jeff Bezos

Cette mission intervient trois mois après le premier vol habité de Blue Origin, compagnie de tourisme spatial fondée par Jeff Bezos. L'homme le plus riche du monde et créateur d'Amazon y avait lui-même pris part. Il avait emmené avec lui trois personnes dont Wally Funk, ancienne pilote d'essai âgée de 82 ans. Elle était - jusqu'à l'annonce de William Shatner - la personne la plus vieille à avoir jamais voyagé dans l'espace. 

Mais l'enthousiasme du héros de Star Trek n'efface pas les controverses auxquelles fait face Blue Origin. Des employés accusent la société d'entretenir un environnement de travail «toxique», entre manque de personnel, de ressources, et pression extrême pour réduire les coûts et les délais. 

D'autant plus qu'à l'heure où le réchauffement climatique est une préoccupation majeure, le principe même de tourisme spatial pose question. Si Blue Origin se vante d'utiliser un mélange d'hydrogène et d'oxygène pour propulser ses fusées, et donc de ne pas produire de CO2, de nombreux chercheurs remettent en cause cette affirmation. 

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