En direct
A suivre

Etats-Unis : Washington sous tension avant une nouvelle manifestation devant le Capitole

Le Capitole a été entouré de barrière avant la manifestation Le Capitole a été entouré de barrière avant la manifestation de ce samedi. [MANDEL NGAN / AFP]

La peur d'un bis repetita. Ce samedi 18 septembre, une manifestation est de nouveau organisée par des soutiens de l'ex-président américain Donald Trump devant le Capitole de Washington D.C. Les protestataires veulent soutenir ceux qui ont été arrêtés après l'insurrection du 6 janvier dernier.

Les forces de l'ordre craignent de nouveaux dérapages dans la capitale des Etats-Unis. De nouvelles barrières ont été installées devant l'enceinte du bâtiment, et les routes aux alentours devraient être interdites d'accès. Contrairement à l'hiver dernier, les parlementaires ne seront jamais en danger, puisqu'aucune session n'est prévue. 

Malgré la tension et la préparation des forces de police, il semblerait que la manifestation ne soit pas aussi suivie que celle du 6 janvier dernier. Environ 700 personnes devraient faire le déplacement d'après les autorités, contre plusieurs milliers huit mois auparavant. De plus, les agents sont «mieux préparés», si l'on en croit le chef de la majorité au Sénat Chuck Schumer. Des membres de la garde nationale ont été appelés en renfort par la police du Capitole. 

L'ancien président reste sur sa ligne

Donald Trump lui-même a tenu à soutenir les manifestants en amont du rassemblement, ainsi que ceux qui ont été inculpés après le 6 janvier. «Toutes nos pensées vont à ceux qui sont persécutés aussi injustement», a-t-il écrit dans un communiqué de presse ce 16 septembre. Plusieurs centaines ont été inculpés pour des délits commis lors de l'attaque du Capitole. Une soixantaine a d'ailleurs plaidé coupable d'après Associated Press

L'ancien président américain continue par ailleurs de clamer haut et fort que l'élection présidentielle de 2020 était truquée. Aucune preuve n'a cependant été apportée par son camp pour prouver qu'il aurait bel et bien dû gagner le scrutin national.

Le milliardaire ne compte d'ailleurs pas rester silencieux bien longtemps, puisqu'il a prévu deux meetings dans les prochaines semaines. Le premier aura lieu en Géorgie le 25 septembre, et le second en Iowa le 9 octobre. Un choix qui n'est pas du tout anodin, puisque des deux, l'Iowa n'est autre que le premier Etat à voter lors de la primaire républicaine à venir pour 2024.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités