Un important glissement de terrain a emporté plusieurs maisons ce mercredi 30 décembre au petit matin, dans une localité au nord d'Oslo, en Norvège. La police et les médias locaux font état d'au moins dix blessés mais aussi de personnes disparues. Ces dernières étaient au nombre de 26 lors d'un premier bilan ramené à 15 puis 12 par la suite.
La coulée de boue a touché 21 hectares de la municipalité de Gjerdrum, une ville de 5.000 habitants, à Ask. Elle a également traversé une route, laissant derrière elle un profond ravin que les voitures ne pouvaient pas traverser.
Des maisons ont été écrasées ou enterrées lorsqu'un flanc de colline s'est effondré, obligeant des centaines de personnes à évacuer les lieux. Certaines habitations restées debout vacillaient néanmoins au bord du cratère formé par le glissement de terrain et ont nécessité l'intervention urgente des secours.
Le chef des opérations, Roger Pettersen, raconte que des habitants ont appelé ses services, paniqués, car ils sentaient leur maison entière bouger. Une fois sur place, les équipes ont pris les blessés en charge dont une, grièvement atteinte, a été évacuée en urgence. Les disparus sont toujours recherchés mais, pour l'heure, la police ignore «si ces personnes sont dans la zone touchée par le glissement de terrain».
Dans un communiqué, les forces de l'ordre expliquent qu'à ce stade des investigations, certaines pourraient bien «être parties en vacances» ou simplement «dans l'incapacité de contacter la police». Déplorant «l'un des plus grands» glissement de terrain que la Norvège ait connu, la Première ministre, Erna Solberg, s'est néanmoins dite particulièrement inquiète pour les personnes recherchées.
Ajoutant que la situation est «toujours très instable avec la boue», la Première ministre a indiqué que les opérations de sauvetage pourraient «prendre des jours». Pour l'heure, il n'est «toujours pas possible de faire plus que des secours par hélicoptère».