En direct
A suivre

En pleine pandémie, un pub anglais affiche complet tous les dimanches jusqu'en 2023

The Bank Tavern a été récompensé deux fois pour la qualité de son rôti du dimanche.[Capture d'écran Google maps]

Au Bank Tavern à Bristol, le dimanche midi, c'est rôti et légumes de saison. Mais, pour espérer déguster le plat ce jour-là, il faudra attendre... 2023. Le succès de la formule, couplé aux restrictions liées au coronavirus, a obligé ce pub anglais a étaler les réservations dans le temps. Jusqu'à afficher complet chaque dimanche pour plusieurs années.

A Bristol, cet établissement du centre-ville existe depuis les années 1800. Il est notamment devenu une institution après avoir remporté deux prix successifs du «meilleur rôti» : celui des Bristol Good Food Awards en 2018 et celui des Observer Food Monthly Awards, en 2019.

Sans compter que ce rôti doublement primé reste très accessible, à 11,95 livres l'assiette, soit un peu plus de 13 euros. Mais, en réalité, les récompenses, le prix abordable et la qualité du déjeuner n'expliquent pas seuls ces réservations en cascade. Le coronavirus a aussi sa part de responsabilité.

Interrogé par The Independent, le propriétaire de l'établissement, Sam Gregory, explique que lorsque le pub a gagné le prix du meilleur rôti en 2019, la liste d'attente pour le déjeuner du dimanche s'est certes allongée, mais seulement sur six mois. Si elle s'est étendue sur plusieurs années depuis, jusqu'au 26 février 2023 pour être précis, c'est aussi parce que les tablées ont dû être réduites face à la crise sanitaire.

Surtout que l'équipe du pub a décidé d'honorer toutes les réservations, y compris celles qui ont été manquées à cause du coronavirus. Les neuf membres du personnel s'assurent alors qu'elles soient reportées à une date ultérieure et n'hésitent pas à organiser des plages horaires supplémentaires.

Ironiquement, le dimanche est actuellement «le seul jour où nous gagnons beaucoup d'argent dans la cuisine», indique Sam Gregory. Mais il n'est pas certain que cela suffise : «le couvre-feu nous tue, déplore-t-il. Ces trois années de réservation ne nous garantissent pas un succès financier».

Malgré ses inquiétudes, le propriétaire salue le fantastique travail fourni par ses employés pour permettre à l'établissement de traverser la crise et souligne sa chance «d'avoir une équipe aussi fantastique derrière [lui]».

Retrouvez toute l'actualité internationale ICI

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités