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Les 3 infos majeures, hors coronavirus, du lundi 11 mai

Donald Trump s'en est pris à Barack Obama sur les réseaux sociaux, l'accusant d'espionnage, après que son prédécesseur a critiqué sa gestion de l'épidémie.[MANDEL NGAN / AFP]

Si l’épidémie de coronavirus et l’état de crise dans laquelle elle a plongé le monde attirent toutes les attentions, l’actualité se poursuit malgré tout aux quatre coins du globe. CNEWS a regroupé les informations majeures de la journée, qui ne sont pas liées au Covid-19.

«Odeur de soufre» à Paris : une situation similaire signalée à Los Angeles sur les réseaux sociaux

Signalée depuis dimanche soir, veille du déconfinement, une «forte odeur» proche de celle du soufre continuait d'intriguer, lundi 11 mai, de nombreux Parisiens et Franciliens, notamment parce que plusieurs témoignages faisaient part d'une situation similaire à Los Angeles, aux Etats-Unis. Une coïncidence certes troublante mais une comparaison précipitée.

Alors qu'en France, les pompiers ont expliqué que ce phénomène était «probablement lié aux intempéries», en l'attente de résultats d'analyses qui devaient être communiqués dans la journée de ce lundi, de nombreux internautes américains se sont en effet plaints au même moment d'une odeur putride envahissant cette fois la Cité des Anges, en Californie.

Dans le contexte fébrile de l'épidémie de coronavirus, la nouvelle s'est aussitôt propagée comme une trainée de poudre, à l'image des nombreux posts publiés sur les réseaux sociaux.

Pourtant, si nombre d'internautes faisaient part d'une certaine inquiétude, force est de constater que la presse californienne, ne relevait de son côté, lundi en fin de matinée, aucun fait particulier pouvant être lié aux différents témoignages relayés.

C'était notamment le cas du quotidien Los Angeles Times qui n'évoquait l'information, ni sur son site, ni sur son compte Twitter officiel.

En revanche, le site du quotidien The San Diego Union-Tribune, journal de la ville de San Diego située à 200 km au sud de Los Angeles, a consacré, jeudi 7 mai, un article à un phénomène intéressant observé sur la côte les heures précédentes.

Une «marée rouge», due à une floraison particulièrement importante d'algues, a coloré l'eau de mer d'un saisissant ton brun-rouille.

Surtout, à mesure que les algues se sont progressivement décomposées, elles ont produit une forte odeur désagréable à plusieurs kilomètres à la ronde depuis le rivage.

Une odeur justement décrite, suivant les différents témoignages relayés par le quotidien, comme une «puanteur sulfureuse, comme quelque-chose de pourri».

De fait, si le lien entre la marée rouge de San Diego et ce qui a été rapporté à Los Angeles n'était pas clairement avéré ce lundi, la proximité géographique et temporelle interpelle et remet les choses en perspective.

Cela dans l'attente d'informations officielles et loin du complotisme considéré parfois comme plus séduisant et plus facile.

#Obamagate : critiqué pour sa gestion de l'épidémie, Donald Trump s'en prend à Barack Obama

«Il s'est fait attrapé», a écrit Donald Trump en faisant référence à Barack Obama, qu'il accuse d'avoir espionné sa campagne en 2016. Lundi 11 mai, le chef d'Etat américain a relayé d'anciennes accusations d'espionnage contre son prédécesseur et lancé le mot-clé «#ObamaGate» sur le réseau social Twitter.

Le hashtag a été repris massivement et relayé par ses soutiens. Pour tenter de répondre à la polémique, «#TrumpJealousOfObama» (Trump jaloux d'Obama, en français) a été lancé par les soutiens de Barack Obama. Mais celui-ci est pour le moment moins populaire que l'«#ObamaGate» de Trump.

La veille, le président américain, visiblement remonté contre son rival, l'avait déjà attaqué sur sa gestion de la grippe H1N1.

Avec ces attaques successives, Donald Trump a répondu à une critique cinglante émise par son prédecesseur la semaine dernière. Dans une conversation téléphonique ayant fuité, Barack Obama avait qualifié la gestion de la pandémie due au nouveau coronavirus par son successeur de «désastre chaotique absolu». Des propos que plusieurs médias américains avaient rapporté le 9 mai.

Dans cet échange, dont Yahoo News s'est procuré un enregistrement, on peut entendre l'ex président américain démocrate encourager d'anciens collaborateurs à s'investir dans la campagne de Joe Biden, qui a été son vice-président et est aujourd'hui l'adversaire démocrate de Donald Trump pour la présidentielle de novembre.

Un navire de guerre iranien touché par un tir ami dans le Golfe : 19 morts

Un navire de guerre iranien a été touché par un missile lors de manœuvres navales en mer d'Oman, un tir ami qui a fait 19 morts dans un contexte de tensions entre l'Iran et les Etats-Unis dans les eaux du Golfe.

Cet accident est survenu dimanche 10 mai près de la région portuaire de Bandar-e Jask, au large de la côte sud de la République islamique d'Iran, a annoncé ce lundi la télévision d'Etat sur son site.

Le Konarak, un navire de soutien logistique, a été touché «après avoir déplacé une cible d’exercice vers sa destination, sans créer suffisamment de distance entre lui et la cible», a ajouté la télévision. Elle n'a pas précisé le nombre total des membres d’équipage à bord.

Dans un communiqué, l’armée iranienne a fait état de 19 morts et 15 blessés dans un «accident» impliquant le Konarak lors d'un exercice, sans fournir davantage de détails.

Le navire a été remorqué à terre pour «des enquêtes techniques», a ajouté le communiqué, appelant à «éviter toute spéculation» jusqu'à la publication de plus d'informations.

L'agence de presse iranienne Tasnim a indiqué dans un tweet en anglais que «le Konarak a été frappé par un tir ami, la frégate de Jamaran l'ayant accidentellement touché avec un missile lors d'un exercice à tir réel dans les eaux du Golfe persique le 10 mai».

Les 15 blessés ont été hospitalisés dans la province du Sistan-Balouchistan (sud-est), a indiqué une source médicale locale, cité par l'agence de presse Isna. Deux d'entre eux ont été admis en soins intensifs.

Le chef d'état-major de l'armée iranienne et le chef de la diplomatie Mohammad Javad Zarif ont présenté leurs condoléances aux familles des victimes, dans des communiqués séparés.

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