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Pas d'aides publiques pour les entreprises enregistrées dans des paradis fiscaux au Danemark et en Pologne

Le 16 avril à Copenhague. Le 16 avril à Copenhague.[Niels Christian Vilmann / Ritzau Scanpix / AFP]

Au Danemark et en Pologne, les entreprises aidées seront celles qui ne font pas d'exil fiscal.

Le Danemark va dépenser presque 15 milliards d'euros pour aider les entreprises et les travailleurs du pays. Pour bénéficier d'une partie de ce petit pactole, les entreprises danoises doivent remplir certains conditions : ne pas être enregistré dans des paradis fiscaux listés par l'Union européenne, ne pas racheter ses propres actions et ne pas verser de dividendes à ses actionnaires, comme l'explique l'agence de presse américaine Bloomberg

«Quand on dépense des milliards de couronnes financés par les contribuables pour sauver des entreprises et des emplois, cet argent doit aller à cet objectif et pas être expédié vers un paradis fiscal à l'autre bout du monde», a expliqué à Reuters le député danois Rune Lund.

Au Danemark, le déconfinement c'est maintenant et progressivement. Lundi 20 avril, le pays a rouvert ses établissements scolaires pour les plus petits enfants après cinq semaines de fermeture. Seuls plus de 350 décès sont à déplorer sur les 5,8 millions d'habitants que compte le royaume.

La Pologne devrait également bannir les entreprises qui se soustraient à l'impôt dans leur pays des milliards d'euros promis par le gouvernement pour sauver l'économie. «Mettons fin aux paradis fiscaux, qui sont le fléau de nos économies modernes», a déclaré le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki.

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