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Les 3 infos majeures, hors coronavirus, du mardi 14 avril

L'ancien président des Etats-Unis Barack Obama (à droite) a officialisé mardi son soutien à son ex-vice-président Joe Biden (à gauche) pour la présidentielle de novembre prochain. L'ancien président des Etats-Unis Barack Obama (à droite) a officialisé mardi son soutien à son ex-vice-président Joe Biden (à gauche) pour la présidentielle de novembre prochain. [NICHOLAS KAMM / AFP]

Si l’épidémie de coronavirus et l’état de crise dans laquelle elle a plongé le monde attirent toutes les attentions, l’actualité se poursuit malgré tout aux quatre coins du globe. CNEWS a regroupé les informations majeures de la journée, qui ne sont pas liées au Covid-19.

La situation s'améliore à Tchernobyl, où un feu de forêt s'est déclaré

Les autorités ukrainiennes se sont voulues rassurantes mardi au sujet de l'incendie qui ravage depuis une dizaine de jours la zone d'exclusion autour de l'ancienne centrale nucléaire de Tchernobyl, assurant que les efforts des pompiers et la pluie avaient permis de réduire le feu de forêt. «Il n'y a plus de feu ouvert», a assuré mardi matin dans un communiqué le service pour les Situations d'urgence, faisant état de «foyers isolés » de «feux couvants».

Greenpeace est plus alarmiste. S'appuyant sur des images satellites, elle affirme que le feu n'est qu'à «environ 1,5 kilomètres» de l'arche recouvrant le réacteur ayant explosé par accident en avril 1986. Selon l'ONG environnementale, il s'agit du pire incendie jamais observé dans la zone d'exclusion de Tchernobyl, qui forme un rayon de 30 kilomètres autour de l'ancienne centrale. 

L'incendie a été provoqué, selon la police, par un jeune habitant vivant près de la zone de Tchernobyl, qui a dit avoir mis le feu à de l'herbe «pour s'amuser». Les autorités ukrainiennes affirment que le feu n'a pas causé d'augmentation du taux de radioactivité dans la région.

Barack Obama annonce son soutien à Joe Biden pour la présidentielle américaine

L'ancien président des Etats-Unis Barack Obama a officialisé mardi son soutien au candidat démocrate Joe Biden en vue de la présidentielle américaine du 3 novembre. «Joe a le tempérament et l'expérience pour nous guider à travers certaines de nos heures les plus sombres et nous guérir au cours d'un long rétablissement», a déclaré l'ancien chef d'Etat démocrate (2009-2017) dans une longue vidéo de 12 minutes, faisant référence à l'épidémie de coronavirus qui ravage actuellement les Etats-Unis (plus de 23.000 morts). «Et c'est pour cela que je suis fier de soutenir Joe Biden pour devenir président des Etats-Unis», a-t-il ajouté.

«Choisir Joe pour être mon vice-président» entre 2009 et 2017 «a été l'une des meilleures décisions que j'ai jamais prises, et il est devenu un ami proche», a expliqué l'ancien président américain de 58 ans. Non sans avoir un mot d'hommage pour Bernie Sanders, qui a abandonné la course à l'investiture démocrate la semaine dernière, laissant ainsi le champ libre à Joe Biden, désormais seul candidat en lice pour affronter le président républicain Donald Trump lors de la présidentielle américaine du 3 novembre prochain. 

Près d'un tiers des Français doutent toujours de l'origine accidentelle de l'incendie de Notre-Dame

Un an après l'incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, près d'un tiers des Français (29%) doutent toujours de son origine accidentelle, révèle un sondage réalisé en mars par l’Ifop pour la Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch, publié mardi par La Croix. Un petit pourcentage des personnes interrogées, 7 %, vont plus loin, estimant que le gouvernement cherche à dissimuler la vérité et qu’il s’agit d’un incendie criminel, une piste pourtant écartée par l'enquête. Ceux qui pensent que la catastrophe est accidentelle restent néanmoins majoritaires (54 %).

Les plus jeunes sont ceux qui doutent le plus de la version officielle, avec 31 % des 18-24 ans et 34 % des 25-34 ans qui pensent que des zones d’ombre subsistent. Chez les 25-34 ans, un sondé sur dix (10 %) affirme même que le gouvernement cache des choses.

Sur le plan politique, l’étude met en évidence que les électeurs du Rassemblement national (RN) sont ceux qui souscrivent le moins à la version officielle : ils sont en effet 44 % à douter de la thèse accidentelle, et 21 % à affirmer que le gouvernement ment sur les causes de l’incendie.

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