Touché il y a une semaine par le cyclone de catégorie 5 Harold, le Vanuatu a décrété le prolongement de l’Etat d’urgence. Le gouvernement Ni-Vanuatu doit jongler entre l’apport de l’aide internationale et la crainte du nouveau coronavirus.
L’archipel n’a pour le moment recensé aucun cas positif de Covid-19. Par contre, le passage d’Harold a causé de grands dommages. «Il semble que de nombreux bâtiments et des cultures ont été détruits, a déclaré la secrétaire générale de la Croix-Rouge de Vanuatu, Jacqueline de Gaillande. Certaines personnes, vivant dans les zones les plus touchées, ont tout perdu».
Le cyclone a également durement touché de nombreux foyers, des routes mais également des établissements de santé, a rapporté FranceTV Nouvelle-Calédonie. L’urgence est donc de mise, surtout avec des familles qui se retrouvent sans toit.
De grandes précautions contre le virus
Plusieurs pays se sont mobilisés pour porter assistance au Vanuatu. La France, la Nouvelle-Zélande, l’Australie ou encore le Japon ont affrété des avions afin de soutenir l’archipel. Un appareil chinois contenant des tests de dépistage au Covid-19 s’est même posé dans l’archipel.
Cependant, le Vanuatu a dû assouplir ses mesures sur les cargaisons internationales, prises afin de se protéger de la pandémie. Tout en minimisant les risques de contamination.
«Jusqu'à présent, aucun personnel étranger n'a été amené aux Vanuatu dans le cadre d'une intervention, ce sera géré au niveau interne», a déclaré le Bureau national de gestion des catastrophes de Vanuatu. Aucun passager n’est admis dans l’appareil et l’équipage ne doit pas aller au-delà de la piste. Côté Ni-Vanuatu, le personnel chargé de réceptionner la marchandise la manipule équipé de protections.
La pandémie de Covid-19 a compliqué les opérations de secours aux Vanuatu, qui cherche à demeurer l'un des rares pays de la planète à n'avoir enregistré aucun cas de nouveau coronavirus.