En direct
A suivre

La Saoudienne qui avait fui son pays critiquée pour avoir troqué son niqab contre un bikini

«C'est le plus grand changement dans ma vie ... Après avoir été obligée de porter des draps noirs et d'être contrôlée par des hommes, je suis devenue une femme libre», a indiqué la jeune femme dans son post. [Capture Twitter / @rahaf84427714].

Elle refait parler d'elle sur les réseaux sociaux. Passée à la postérité il y a un an pour s'être barricadée à l'aéroport de Bangkok avant de trouver refuge au Canada pour fuir sa famille, la Saoudienne Rahaf Mohammed est aujourd'hui la cible de critiques virulentes sur les réseaux sociaux.

En cause : un message et deux photos publiés sur Twitter le 23 janvier dernier avec lesquels la jeune femme, aujourd'hui âgée de 19 ans, fait part de sa nouvelle vie.

Alors que sur l'un des clichés, elle apparaît vêtue d'un niqab, voile intégral couvrant le corps et le visage à l'exception des yeux, sur le suivant, on la voit habillée d'un simple bikini, un piercing dans le nez, agenouillée sur du sable, en plein soleil, probablement en été.  

Une mue qu'elle décrit ainsi : «C'est le plus grand changement dans ma vie ... Après avoir été obligée de porter des draps noirs et d'être contrôlée par des hommes, je suis devenue une femme libre».

Deux clans radicalement opposés

Sans surprise, les attaques n'ont pas tardé et des critiques virulentes, en provenance de son pays d'origine l'Arabie Saoudite, ont fusé. Toutes rejoignant l'idée selon laquelle Rahaf Mohammed devrait avoir «honte» d'apparaître nue et qu'elle était, de fait, «déshonorée». 

Mais à ces commentaires hostiles, Rahaf Mohammed a également reçu une grande vague de soutiens venus de tous horizons, avec des internautes lui disant qu'elle était une jeune femme incroyablement courageuse.

Aujourd'hui au Canada, celle qui se définit maintenant comme «ex-muslim» («ex-musulmane») avait, à l'occasion du premier anniversaire de son arrivée dans ce pays, publié un autre message sur Twitter pour exprimer sa gratitude envers sa terre d'accueil : «Ca fait un an que je suis libre. Chaque fois que je me lève, c'est comme si je naissais à nouveau. Il ya toujours de l'espoir même si vous ne le voyez pas».

Une façon de dire qu'elle n'oublie en rien sa vie d'avant et décrite par le menu à diverses occasions.  A plusieurs reprises, la jeune femme avait ainsi indiqué que son existence dans son pays natal était encadrée par des règles très strictes, comme ce jour où son frère l'avait enfermée dans une pièce pendant six nuits pour une simple coupe de cheveux qui ne lui plaisait pas. 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités