Léonard Cohen à l'honneur à Montréal, un an après sa mort

Le 7 novembre 2016, le chanteur Leonard Cohen disparaissait à l'âge de 82 ans à Los Angeles, laissant derrière lui une oeuvre magistrale.

Et Montréal lui a rendu hommage dès lundi en organisant un grand concert, le Tower of song, avec des artistes tels Damien Rice, Courtney Love ou encore Coeur de Pirate. Même le Premier ministre canadien Justin Trudeau était présent. Son père, Pierre Elliot Trudeau, était en effet un ami proche de Léonard Cohen.

Mais ce grand concert n'était que le coup d'envoi d'une grande semaine de célébrations, avec l'inauguration de deux énormes fresques murales à l'effigie de l'artiste ou la tenue de soirées poétiques.

Un an après sa mort, Léonard Cohen omniprésent à Montréal: semaine de commémorations avec concerts, murales géantes, expos... #AFP pic.twitter.com/D32mgO57hp

— Marc Braibant (@mjbraibant) 6 novembre 2017

Moby et Loud Doillon en concert

A partir de ce mercredi, une exposition a lieu au Musée des arts contemporains (MAC) de Montréal, avant de tourner dans le monde entier dès l'année prochaine. «Une brèche en toute chose» rassemble des écrits, des dessins et des enregistrements sur plus de 50 ans de carrière et côtoient des oeuvres spécialement dédiées à Léonard Cohen et signées d'une quarantaine d'artistes de dix pays différents.

Cette exposition est également enrichie «d'environnements multimédias novateurs», selon les mots du MAC, dans lesquels des interprètes comme le new-yorkais Moby, le pianiste canadien Chilly Gonzales ou la française Lou Doillon prêtent leur voix et leur musique.

«Mets-moi dans une boîte en pin»

Né dans une famille juive aisée de Montréal, Leonard Cohen s'est d'abord consacré à la poésie en publiant quelques recueils de poèmes avant de se risquer à interpréter ses textes au fil des rencontres à New York, sur l'île d'Hydra en Grèce et enfin à Los Angeles.

«Mon père m'a laissé une liste d'instructions avant de s'en aller : Mets-moi dans une boîte en pin près de ma mère et mon père (...) Si tu veux faire un événement public, fais-le à Montréal», a expliqué son fils, Adam Cohen.

Et lui d'ajouter : «Un de ses principaux traits de caractère était sa modestie et je pense qu'il aurait préféré être tenu à l'écart d'un tel événement ou aurait essayé de nous décourager d'en faire quelque chose d'aussi marquant.»

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— Agence France-Presse (@afpfr) 7 novembre 2017