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Le suspect de l'attentat contre la mosquée au Québec admire Le Pen et Trump

Radio Canada rapporte qu’Alexandre Bissonnette était abonné à des pages pro-Trump, pro-Israël et à celle de Marine Le Pen.[AFP]

Alexandre Bissonnette, suspecté d’avoir tué six personnes et fait huit blessés dans une mosquée à Québec (Canada) dimanche 29 janvier, défendait avant l'attentat des thèses nationalistes et n’hésitait pas à afficher son adhésion aux idées défendues par Donald Trump et Marine Le Pen.

Une orientation politique qui ne s’était, selon ses proches, manifestée que très récemment. En mars dernier, il s’était ainsi réjoui sur sa page Facebook de la venue de la présidente du Front National au Québec.

Ses commentaires avaient été à l’origine de plusieurs prises de bec avec certains de ses contacts sur le réseau social. «Je n’aurais pas dit qu’il soit un raciste convaincu. Mais, ce qui est certain, c’est qu’il était fasciné par les thèses émises par les partis nationalistes», explique Vincent Boissoneault, étudiant en relations internationales à l’université de Laval, et qui connait Alexandre Bissonnette depuis son enfance.

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Un «troll» sur les réseaux sociaux

Un avis partagé par François Deschamps, en charge d’une page Facebook de soutien aux réfugiés syriens, et qui a immédiatement identifié Bissonnette une fois la photo de son portrait parue dans la presse. «Il faisait des commentaires condamnables sur les réseaux sociaux. Mais je dirais qu’il était plus intolérant qu’haineux», indique-t-il. 

Radio Canada rapporte également qu’Alexandre Bissonnette était abonné à des pages pro-Trump, pro-Israël et à celle de Marine Le Pen.

Âgé de 27 ans, le suspect de l'attentat était étudiant en sciences politiques et demeurait jusque-là inconnu des services de police canadiens. Décrit comme solitaire et introverti, il a un frère jumeau.

Au lycée, Alexandre Bissonnette était surnommé «le méchant» en raison de son attitude, peu appréciée de ses camarades de classe. «Les confrontations semblaient l'amuser. Il traitait les filles de putes», explique à La Presse un jeune homme l'ayant côtoyé.

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