En direct
A suivre

Trump veut «réévaluer» l'aide d'Obama à l'Autorité palestinienne

Donald Trump pourrait annuler l'une des dernières décisions de Barack Obama. [NICHOLAS KAMM / AFP]

Le département d'Etat, en pleine transition entre l'administration de Barack Obama et celle de Donald Trump, réexamine une aide aux Palestiniens à Gaza de 220 millions de dollars octroyée à la dernière minute par l'ex-secrétaire d'Etat John Kerry.

Juste avant de quitter le ministère des Affaires étrangères le 20 janvier, John Kerry a donné «instruction» à l'agence de développement USAID de débloquer «220,3 millions de dollars (205 millions d'euros) pour des programmes de reconstruction à Gaza», a expliqué mercredi le porte-parole du département d'Etat Mark Toner, lequel servait l'administration Obama et assure l'intérim durant la transition.

A lire aussi : Barack Obama a offert 205 millions d'euros à l'Autorité Palestinienne avant son départ

Avant l'arrivée du secrétaire d'Etat nommé par Donald Trump, l'ancien PDG du pétrolier ExxonMobil Rex Tillerson, le département d'Etat «réexamine cette dépense de dernière minute approuvée par l'administration précédente et fera les ajustements nécessaires pour s'assurer qu'elle correspond aux priorités de l'administration Trump-Pence», a indiqué Mark Toner.

Donald Trump, plus proche d'Israël

Tout en étant un allié historique d'Israël, les Etats-Unis sont aussi des donateurs importants pour les Territoires palestiniens. Et dans les derniers mois de l'administration Obama, les relations se sont franchement tendues entre Washington et l'Etat hébreu, John Kerry accusant la droite israélienne au pouvoir et les colons de saboter la solution à deux Etats israélien et palestinien.

Au contraire, Donald Trump s'était montré, avant même d'arriver au pouvoir, beaucoup plus proche d'Israël et du Premier ministre Benjamin Netanyahou, ce dernier ayant d'ailleurs annoncé cette semaine une relance massive de la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.

Et le tout nouveau porte-parole de la Maison Blanche Sean Spicer a refusé mardi de commenter cette annonce par Israël de la construction de 2.500 logements dans des colonies en Cisjordanie, la plus importante mesure du genre depuis des années.

L'administration Obama condamnait systématiquement la poursuite de la colonisation qu'elle considérait comme illégale et comme un obstacle majeur à la reprise du processus de paix.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités