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Anti-Trump : la marche des femmes a rassemblé plus de deux millions de participants

La mobilisation a été la plus grande à Washington, où un million de personnes sont sorties dans les rues. [Josh Edelson / AFP]

Bonnets roses vissés sur la tête, que ce soit à Washington, Paris ou Tel Aviv, les anti-Trump étaient dans la rue le 21 janvier, représentant plus de deux millions de personnes.

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Visant au départ l'union des femmes face à la menace machiste que représenterait Trump, la marche des femmes a fédéré bien au-delà. Elle a rassemblé toutes celles et ceux effrayés de voir leurs droits s'amoindrir au lendemain de l'arrivée de ce nouveau POTUS.

Samedi aux États-Unis, un demi-million de manifestants se sont rassemblés à Los Angeles selon la police. Selon les organisateurs, autant étaient présents à New York, plus d'un million à Washington et des centaines de milliers un peu partout dans les grandes villes américaines comme Chicago, Dallas, Denver ou Boston. 

600 marches dans le monde

A l'étranger certains se sont aussi mobilisés contre l'arrivée à la Maison Blanche de ce nouveau président. Six cents marches ont été annoncées dans le monde, organisées par des Américains de l'étranger comme des locaux, rassemblant moins qu'aux États-Unis, mais attestant de la crainte mondiale quant à ce passage de pouvoir.

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Selon les organisateurs des manifestations, à Londres, 100.000 personnes se sont réunies, 7.000 à Paris, 4.000 à Amsterdam, 2.000 à Montréal ou encore 1.000 à Tel Aviv, sans compter les protestations par petites centaines dans de nombreuses capitales.

Des revendications à l'appel

L'une des craintes des manifestants est de voir Donald Trump et son équipe conservatrice revenir sur des droits fondamentaux pour les femmes comme le droit à l'avortement, l'accès à la contraception ou la continuation du planning familial. C'est ce qui pourrait arriver si le nouveau président des États-Unis nomme comme juge de la Cour Suprême un conservateur capable de modifier ces droits basiques acquis depuis plusieurs années.

Parmi ces anti-Trumpettes, beaucoup d'hommes se sont glissés et beaucoup d'autres sujets tendancieux ont émergé sur les pancartes. Certains brandissaient des inscriptions anti-racistes, d'autres prônaient l'accueil des réfugiés, tous allaient contre les idées et actions promises par Donald Trump lors de sa campagne.

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Le 20 janvier à Chicago, une pancarte «Trump Fasciste illégitime» [derek henkle / AFP]

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