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Israël : la solution à deux Etats reste la «seule voie pour la paix», selon John Kerry

John Kerry au Département d'Etat à Washington le 28 décembre 2016 [PAUL J. RICHARDS / AFP] John Kerry au Département d'Etat à Washington le 28 décembre 2016 [PAUL J. RICHARDS / AFP]

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a réaffirmé mercredi que la solution à deux Etats était "la seule voie possible pour obtenir une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens".

Mais cette solution à deux Etats est "en grave danger", a prévenu M. Kerry, qui doit quitter ses fonctions le 20 janvier, dans un grand discours exposant la vision de l'administration du président sortant Barack Obama sur le Proche-Orient.

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L'adoption d'une résolution à l'ONU vendredi condamnant les colonies israéliennes sur laquelle les Etats-Unis n'ont pas opposé de veto et qui a provoqué la colère de l'Etat hébreu "visait à préserver la solution à deux Etats", a expliqué M. Kerry.

Les colonies israéliennes en Cisjordanie [Kun TIAN, Gillian HANDYSIDE / AFP]
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Les colonies israéliennes en Cisjordanie

 

Le statu quo au Proche-Orient mène à "une occupation perpétuelle", a estimé le chef de la diplomatie américaine. "C'est ce que nous défendons: l'avenir d'Israël en tant qu'Etat juif et démocratique, vivant en paix et en sûreté à côté de ses voisins", a-t-il ajouté.

Pour la première fois depuis 1979, les Etats-Unis n'ont pas mis leur veto à une résolution de l'ONU condamnant les colonies israéliennes. Leur abstention a permis l'adoption de la résolution, approuvée par les 14 autres membres du Conseil de sécurité.

Donald Trump réaffirme son soutien à Israël

Avant le discours de M. Kerry, le futur président Donald Trump avait de nouveau apporté son soutien à Israël, dont les relations avec l'administration Obama sont notoirement exécrables.

"Nous ne pouvons pas continuer à laisser Israël être traité avec un total mépris et un tel manque de respect", a écrit le milliardaire, qui a nommé récemment un ambassadeur en Israël favorable au déménagement de l'ambassade des Etats-Unis à Jérusalem, un geste qui pourrait sonner le glas des efforts de l'Amérique pour la paix au Proche-Orient.

Les Israéliens "étaient habitués à avoir un grand ami aux Etats-Unis, mais ce n'est plus le cas. Le début de la fin a été cet horrible accord avec l'Iran (sur la politique nucléaire, NDLR), et maintenant (l'ONU)! Reste fort Israël, le 20 janvier est très proche!", a ajouté le président élu.

Ces relations tendues avec l'administration Obama n'ont pas empêché Israël de se voir octroyer il y a quelque semaines une aide militaire de 38 milliards de dollars sur dix ans.

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