La Chine a testé une nouvelle version de son avion de combat furtif, le «FC-31 Gyrfalcon». L’appareil est destiné à équiper l’armée nationale mais il ambitionne également de conquérir les marchés étrangers.
Selon la presse officielle chinoise, ce test a eu lieu cvendredi 23 décembre à Shenyang, dans le nord-est du pays, où l’avion a été mis au point par le constructeur public Aviation Industry Corp of China (Avic).
Le quotidien China Daily rappelle qu'un prototype de cet avion de combat avait été inauguré en octobre 2012. «Le nouveAU FC-31 semble avoir de meilleures capacités furtives, des équipements électroniques améliorés et une plus grande capacité de transport en termes de charge utile», estime un spécialiste cité par le journal. Selon lui, le nouvel appareil est «plus fin, plus léger et plus facile à manœuvrer».
A la conquête des marchés étrangers
«Je pense que l’avion a de belles perspectives commerciales», a déclaré un expert de l’armée de l’air chinoise, toujours auprès du China Daily. Le prix de vente de l’avion est estimé à environ 70 millions de dollars (environ 67 millions d’euros), soit moins que le Rafale de Dassault ou l’Eurofighter Typhoon, vendus selon ce spécialiste aux alentours de 100 millions de dollars. Il serait aussi deux fois moins cher que son concurrent américain, le «F-35 Lightning II» de l’entreprise Lockheed Martin.
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Selon le journal, ce nouvel avion de combat chinois – doté d’instruments dernier cri comme des systèmes de visée électro-optiques ou des systèmes de visualisation incorporés au casque – a une poussé maximale au décollage de 28 tonnes et un rayon d’action de 1 250 kilomètres. Il peut voler à 1,8 fois la vitesse du son et transporter huit tonnes d’armes. L’appareil peut être équipé de six missiles en soute et de six autres sous ses ailes.
Une réponse de Pékin à Donald Trump
Ces informations sont publiées alors que la tension monte entre la Chine et les Etats-Unis au sujet de Taïwan, après des propos du nouveau président américain Donald Trump envisageant un rapprochement avec l’île rivale de Pékin. La Chine a aussi fait savoir samedi qu’elle envoyait pour la première fois dans le Pacifique son unique porte-avions, le «Liaoning», accompagné de plusieurs navires de guerre.
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Après un passage dans l’océan au sud du Japon, la flottille se trouve désormais dans la très contestée mer de Chine méridionale, selon le ministère taïwanais de la Défense qui a surveillé le passage du porte-avions dimanche au large de ses côtes.