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Irak : en novembre, près de 2.000 soldats des forces de sécurité ont été tués

Les forces armées irakiennes tirent sur les positions des jihadistes de Daesh, réfugiés dans le village de Abu Saif, au sud de Mossoul, le 1er décembre 2016. Les forces armées irakiennes tirent sur les positions des jihadistes de Daesh, réfugiés dans le village de Abu Saif, au sud de Mossoul, le 1er décembre 2016.[AHMAD AL-RUBAYE / AFP]

Près de 2.000 membres de forces de sécurité irakiennes ont été tués en novembre à travers le pays.

Dans un communiqué publié jeudi, l'ONU indique que l'offensive pour reprendre Mossoul à Daesh a été particulièrement meurtrière.

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Selon la Mission des Nations unies en Irak, 1.959 membres des forces irakiennes ont été tués et au moins 450 autres blessés le mois dernier. Ces chiffres incluent les forces de police au combat, les soldats kurdes peshmergas, les forces du ministère de l'Intérieur et les milices paramilitaires pro-gouvernementales, détaille l'ONU.

Un porte-parole kurde a annoncé que 1.600 combattants kurdes sont morts depuis juin 2014. Quelque 926 civils ont également été tués en Irak en novembre, portant à 2.885 le nombre total d'Irakiens morts dans des attentats, violences et conflits armés le mois dernier, ajoute l'ONU, précisant que ces «chiffres doivent être considérés comme un minimum».

Une centaine de civils tués, un nombre «stupéfiant»

«Le nombre de victimes est stupéfiant et compte une proportion significative de civils», commente l'envoyé spécial de l'ONU en Irak Jan Kubis, alors que la bataille de Mossoul lancée le 17 octobre contre les jihadistes de Daesh entre dans sa septième semaine.

«Daesh a recours aux tactiques les plus perverses, en tirant depuis des maisons et en enlevant ou déplaçant de force des civils dont il se sert comme boucliers humains», souligne M. Kubis.

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