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Yahoo! se défend d'espionner les courriels de ses clients

Yahoo! s'est défendu mercredi de se livrer à une surveillance généralisée des courriels des utilisateurs de sa messagerie [Ethan Miller / GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives] Yahoo! s'est défendu mercredi de se livrer à une surveillance généralisée des courriels des utilisateurs de sa messagerie [Ethan Miller / GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives]

Yahoo! s'est défendu mercredi de se livrer à une surveillance généralisée des courriels des utilisateurs de sa messagerie, après des informations de presse selon lesquelles il aurait donné suite à une telle demande des services de renseignements américains.

Un article de l'agence Reuters, selon lequel le groupe internet américain avait secrètement scanné des millions de courriels, était «trompeur», a affirmé Yahoo!. «Nous interprétons de manière restrictive chaque demande du gouvernement pour obtenir des données d'utilisateurs, afin de minimiser les divulgations», écrit Yahoo. «Le scannage de courriels décrit dans l'article n'existe pas dans nos systèmes.»

Selon Reuters, qui citait comme sources d'ex-salariés de Yahoo!, le groupe aurait construit un programme sur mesure en 2015 qui scannait tous les courriels pour aider les services de renseignements et la police fédérale (FBI) américains. Dans une première réaction mardi, Yahoo! s'était contenté d'indiquer qu'il «est une entreprise qui respecte la loi, et se conforme aux lois des Etats-Unis».

Yahoo! dans la tourmente

«Nous ne discutons pas des techniques spécifiques que la communauté du renseignement utilise pour collecter des renseignements étrangers», a réagi pour sa part mercredi la direction nationale du renseignement américain (ODNI) dans un communiqué.

Elle rappelle que la loi sur la surveillance extérieure FISA permet seulement une surveillance «étroitement concentrée sur des cibles étrangères spécifiques et n'impliquant pas de collecte de masse ou l'utilisation de mots ou phrases clés», et que les Etats-Unis n'interceptent des communications que «pour des raisons de sécurité nationale, et pas pour examiner sans discrimination les courriels ou les appels téléphoniques des gens ordinaires».

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