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Il déclare à la police avoir de la drogue mais les agents ne trouvent que du sucre

On ne sait toujours pas pourquoi l'homme a indiqué transporter de la drogue alors qu'il s'agissait que de sucre. Photo d'illustration. [CC / The National Crime Agency]

À l'occasion d'une opération antidrogue, la police suédoise a arrêté un homme transportant plusieurs sacs contenant de la poudre blanche. Si, dans un premier temps, l'individu a déclaré qu'il s'agissait d'amphétamines, les sacs, après vérification, se sont avérés être remplis... de sucre.

Cet improbable fait divers s'est passé cet été à Skellefteå, une petite bourgade située tout au nord de la Suède, à environ 700 km de la capitale, Stockholm, mais n'a été révélé que ce weekend. 

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Tout commence par l'interpellation, par la police locale, d'un homme transportant à bord de son véhicule une vingtaine de sacs en plastique contenant une poudre blanche suspecte. Interrogé par les agents, l'individu aurait d'abord admis être en possession d'amphétamines, comme le précise la presse locale. Mais il a finalement changé de version pour dire que les sacs contienaient en fait du dextrose, une forme de sucre dérivée de l'amidon, utilisée notamment par des athlètes pour son efficacité sur l'endurance.

Un test rapide confirmait pourtant la présence de drogue

Un test rapide effectué par les policiers au moment de l'interpellation avait pourtant bien suggéré la présence de drogue, de sorte que les agents avaient reçu un mandat d'arrêt afin de placer l'homme en garde à vue. Toutefois, selon l'agence de presse suédoise TT, des tests plus avancés effectués en laboratoire ont démontré que la poudre blanche n'était pas une substance prohibée, et encore moins de la drogue.

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Lars Westermark, porte-parole de la police de Skellefteå , a expliqué que «les tests rapides utilisés sont très sensibles et leur résultat positif aux drogues pourrait être dû au fait qu'il y ait eu présence d'amphétamines - même sous forme de résidus microscopiques - dans le passé». Toujours est-il que l'homme a été libéré et que la police ne s'explique toujours pas pourquoi ce dernier a d'abord déclaré être en possession de drogue. «Je n'avais jamais entendu parler de quelque chose comme ça auparavant», conclut Lars Westermark.

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