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Une Anglaise fait subir des interventions chirurgicales à ses enfants pour toucher des aides

Les enfants ont été forcés à subir des traitements dont ils n'avaient pas besoin. Les enfants ont été forcés à subir des traitements dont ils n'avaient pas besoin.[JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP]

Une mère britannique a été condamnée à sept ans et demi de prison pour avoir forcé ses enfants à simuler des maladies et à subir des interventions chirurgicales afin de toucher des indemnités. 

Cette femme, aujourd'hui âgée de 49 ans, a en effet persuadé pendant des années le personnel médical que son fils et sa fille souffraient d'asthme, d'autisme et d'autres problèmes de santé, leur faisant administrer des médicaments dont ils n'avaient pas besoin, révèle le Guardian.

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Les enfants ont même été contraints pendant un temps de se nourrir par perfusion, après qu'elle les avait forcés à feindre des problèmes d'estomac. Le petit garçon s'est vu prescrire des stéroïdes pour soigner un asthme en réalité inexistant. Sa mère l'a par ailleurs contraint à adopter les comportements d'un enfant autiste afin de convaincre les médecins. 

Plus de 430.000 euros d'indemnités

Ces mensonges lui ont permis de réclamer un total de 375.000 livres (432.000 euros) à la sécurité sociale, jusqu'à son arrestation en 2013. Au terme de trois ans d'enquête, elle a notamment été reconnue coupable de cruauté et de fraude. En plus de forcer ses enfants à simuler de problèmes de santé, elle prétendait être mère célibataire et sans ressource, alors même qu'elle vivait avec son compagnon, qui gagne 38 000 livres (43 800 euros) par an.

En prononçant la peine, la juge s'est adressée à l'accusée. «Malgré tout, vos enfants vous aiment encore - cela ne fait aucun doute - ce qui rend votre exploitation de leur amour et de leur confiance inconditionnels encore plus grave et déconcertante pour eux», a-t-elle souligné. 

La magistrate a également déploré que de telles fraudes aient pu échapper au contrôle des médecins. «Il y a matière a regretté que des professionnels de santé si qualifiés et expérimentés, dans des hôpitaux de renommée mondiale, n'aient pas maintenu de meilleurs canaux de communication», a-t-elle insisté.

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