Une jeune femme abattue par la police lundi aux Etat-Unis pourrait avoir été influencée par les réseaux sociaux pour tenir tête aux forces de l’ordre.
Les faits se sont déroulés le 1er août dernier à Randallstown dans le Maryland. Les forces de l’ordre se sont rendues chez la jeune femme de 23 ans avec un mandat d’arrêt après que celle-ci ne s'est pas rendue au tribunal pour une affaire datant de mars. La police avait tenté de l’arrêter alors qu’elle roulait sans plaque d’immatriculation valide, ce qui avait conduit à une altercation.
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Pendant des heures ce lundi, la jeune mère de famille a empêché la police d’accéder à son appartement. Durant ce laps de temps, elle a posté sur son compte Instagram une vidéo dans laquelle on la voyait interagir avec son fils de 5 ans. Quand elle lui demandait ce que la police leur voulait, le bambin lui répondait qu’elle essayait de les tuer tous les deux.
Les internautes pointés du doigt
Quand finalement les autorités ont réussi à obtenir une clé du logement, elle les a accueillis armée d’un fusil à pompe avec son enfant dans les bras. Selon le rapport de la police, la jeune femme aurait menacé de mort les officiers, pointant à plusieurs reprises l’arme à feu vers eux. Des coups de feu auraient alors été échangés, dont trois contre la jeune mère, qui est décédée. L’enfant aurait quant à lui été légèrement blessé.
Après analyses de la publication Instagram, il a été suggéré que les réseaux sociaux avaient joué un grand rôle dans la fusillade. Plusieurs followers de la jeune femme l’aurait ainsi poussée à défier les autorités, compliquant les négociations. «Il est essentiel pour les négociateurs d’être capable d’interagir avec le sujet sans distraction et interférence de l’extérieur.»