Au lendemain de l'attaque contre une boite de nuit gay d'Orlando, le quotidien britannique The Sun titre "Le Bataclan de l'Amérique".
L'attentat, qui a coûté la vie à 50 personnes dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 juin, rappelle en effet douloureusement, par son mode opératoire, la tuerie survenue dans la salle de concert parisienne en novembre dernier. L'assaillant, un américain d'origine afghane âgé de 29 ans, a tiré dans la foule à l'arme automatique, perpétrant ainsi la fusillade la plus meurtrière de l'histoire des États-Unis.
This is tomorrow's front page. pic.twitter.com/3QhOpeN14t
— The Sun (@TheSun) 12 juin 2016
De nombreux médias ont fait le rapprochement entre les deux tragédies, et ce d'autant plus que le tireur d'Orlando avait prêté allégeance à Daesh juste avant de passer à l'acte. Mais contrairement aux terroristes de Paris, lui semble avoir agi seul, et si il a revendiqué sa proximité avec le groupe jihadiste, aucun élément ne permet de penser qu'il ait eu des contacts avec l'Irak et la Syrie.