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Attentats de Bruxelles : la piste de Daesh privilégiée

Une des deux explosions à l'aéroport était un attentat suicide. Une des deux explosions à l'aéroport était un attentat suicide. [Capture Twitter]

Les explosions survenues ce matin à Bruxelles n'ont, pour l'heure, pas été revendiquées, mais tout laisse à penser qu'elles soient imputées au groupe terroriste Daesh.

Les explosions pourraient être des représailles directes aux récentes arrestations menées dans la mouvance jihadiste en Belgique dont celle de Salah Abdeslam, le suspect-clef des attentats du 13 novembre à Paris et à Saint-Denis, interpellé vendredi 18 mars à Molenbeek, dans la région de Bruxelles. L'un de ses complices, le Belge Najim Laachraoui, reste actuellement en fuite.

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Par ailleurs, la nature des attaques - l'une des explosions de l'aéroport international est consécutive à un attentat suicide - répond à un mode opératoire privilégié par Daesh. Comme à Paris le 13 novembre 2015, les trois explosions - deux à l'aéroport international de Bruxelles, une dans le métro - sont survenues dans un laps de temps très rapide.

Des symboles visés

La station de métro Maelbeek visée par une explosion se trouve à 400 mètres environ du siège de la Commission européenne, un symbole fort quand on connaît le combat que mène l'Union européenne contre l'islamisme radical. En outre, selon un témoin cité par la radio publique francophone RTBF, les explosions de l'aéroport international ont eu lieu près d'une porte d'embarquement vers les Etats-Unis, qui dirigent la coaliton occidentale contre le groupe islamiste en Syrie et en Irak. Ces attaques ont fait au moins vingt-et-un morts et trente-cinq blessés, selon un premier bilan. 

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