Malgré l’entrée en vigueur, dimanche 20 mars, de l’accord entre l’Union européenne et la Turquie, près de 1 700 nouveaux migrants ont rallié les îles grecques en vingt-quatre heures.
Les arrivées restent donc massives, en particulier sur les îles de Chios et de Lesbos, en dépit de l’engagement pris par Ankara de renforcer son effort pour bloquer les départs depuis son territoire. Les gardes-côtes turcs se sont contentés d’annoncer avoir «secouru» 126 migrants en mer, sans préciser combien avaient été interceptés depuis la mise en œuvre de l’accord.
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Soumis à ce nouveau régime, qui prévoit le renvoi en Turquie de tous les migrants entrés depuis dimanche, y compris les réfugiés syriens, les derniers arrivants ont été dirigés vers les cinq «hot spots» grecs. Seuls ceux dont la protection n’apparaîtra pas garantie en Turquie, c’est-à-dire essentiellement les Kurdes, auront la possibilité de rester en Europe.
"L'UE devra soutenir la Grèce dans la gestion des hotspots" @EU_Commission #sommetmigrants
— Elsa GRANGIER (@elsagrangier) 16 mars 2016
Aucun des 2 300 policiers et experts que l’UE avait promis d’envoyer en renfort à la Grèce n’était par ailleurs arrivé dans le pays hier, mais Athènes attendait d’un instant à l’autre les effectifs proposés par Paris et Berlin.