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Le riz de Fukushima s'exporte à nouveau

Le 18 mai 2013, reprise des plantations de riz à Tamura, à 15 kilomètres à l'ouest de la centrale nucléaire de Fukushima gravement endommagée par un tremblement de terre et un tsunami le 11 mars 2011  [Jiji Press / Jiji press/AFP/Archives] Le 18 mai 2013, reprise des plantations de riz à Tamura, à 15 kilomètres à l'ouest de la centrale nucléaire de Fukushima gravement endommagée par un tremblement de terre et un tsunami le 11 mars 2011 [Jiji Press / Jiji press/AFP/Archives]

La Fédération japonaise des coopératives agricoles a annoncé recommencer à exporter ce mois-ci du riz de la préfecture de Fukushima, pour la première fois depuis l'accident nucléaire survenu le 11 mars 2011 dans un complexe atomique de la région.

 

La première destination de ce riz soumis à des contrôles particuliers sur la radioactivité est Singapour, qui a montré sa "compréhension" vis-à-vis des mesures prises pour éviter la distribution de produits contaminés.

Des sacs de 5 kilogrammes de riz de type Koshihikari (un des plus réputés du Japon) y seront vendus dès le 22 août. Une campagne de promotion aura lieu sur place pour expliquer que ce riz est sûr et qu'on peut le consommer en toute tranquillité.

Le riz de Fukushima, contrôlé, est déjà vendu dans l'archipel mais les pays étrangers comme la Chine et la Corée du Sud qui importaient ce type d'aliment de la région de Fukushima (nord-est) avant la catastrophe atomique ont stoppé les achats par précaution. Pour le moment, Singapour est la seule destination qui a accepté de recevoir à nouveau cette production.

Image d'archives de sacs de riz "Koshihikari" présentant des traces radioactives à Fukushima au Japon le 17 novembre 2011, huit mois après le tremblement de terre et le tsunami qui ont gravement endommagé la centrale nucléaire voisine [Jiji Press / JIJI PRESS/AFP/Archives]
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Image d'archives de sacs de riz "Koshihikari" présentant des traces radioactives à Fukushima au Japon le 17 novembre 2011, huit mois après le tremblement de terre et le tsunami qui ont gravement endommagé la centrale nucléaire voisine

Plusieurs pays imposent encore de fortes restrictions sur les aliments de la province agricole et rizicole de Fukushima, ce qui ennuie les autorités nippones enclines à juger infondées ces mesures.

Le gouvernement, la Fédération des coopératives, les collectivités locales et diverses organisations s'escriment à tenter de prouver que les produits de Fukushima mis sur le marché sont sûrs, dans le strict respect de la limite sévère de césium radioactif fixée à moins de 100 becquerels par kilogramme.

Toutefois, la population étrangère et une partie des Japonais restent méfiants et réticents à acheter les fraises, pêches, concombres, tomates ou autres produits de la région saccagée par le désastre atomique provoqué par un gigantesque tsunami.

 

 

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