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L'armée de l'Air américaine va lancer deux satellites de reconnaissance

Une image de la Nasa montrant le lancement d'une  fusée Delta II chargée du satellite Orbiting Carbon Observatory-2 (OCO-2) sur la base aérienne Vandenberg, en Californie le 2 juillet 2014 [Bill Ingalls / Nasa/AFP] Une image de la Nasa montrant le lancement d'une fusée Delta II chargée du satellite Orbiting Carbon Observatory-2 (OCO-2) sur la base aérienne Vandenberg, en Californie le 2 juillet 2014 [Bill Ingalls / Nasa/AFP]

L'armée de l'Air américaine va lancer mercredi deux satellites destinés à repérer plus rapidement toute menace aux engins spatiaux américains.

Les deux satellites, dont l'existence a été tenue secrète jusqu'à très récemment, doivent orbiter à 35.900 km de la Terre.

Cette altitude permet de bien mieux observer ce qui se passe dans la banlieue de la terre que les moyens actuels, basés au sol ou évoluant sur des orbites plus basses.

Les deux satellites doivent être emmenés dans l'espace à l'aide de fusées Delta IV depuis Cape Canaveral en Floride.

"Cette paire de satellites va permettre de protéger nos précieux atouts qui évoluent en orbite haute. Ils vont également être à l'affût de tout élément néfaste que d'autres pays pourraient essayer de placer dans cette orbite crucial", a commenté devant la presse le général William Shelton, patron des forces aérospatiales de l'armée de l'Air.

Ce programme, baptisé Geosynchronous Space Situational Awareness Program, ou GSSAP, va permettre à l'armée américaine de suivre de bien plus près l'activité des satellites qui évoluent en orbite géosynchrone.

Il doit aussi répondre aux craintes de la communauté américaine du renseignement, de plus en plus inquiète des armes anti-satellites que la Chine et d'autres nations rivales pourraient utiliser pour paralyser le réseau de communications de l'armée américaine.

Et si le Pentagone a décidé de révéler leur existence au printemps dernier, a insisté le général Shelton, c'est pour mieux "dissuader" ses ennemis potentiels.

L'espace, a-t-il jugé, n'est plus un "sanctuaire pacifique".

"Nous allons devoir adapter notre flotte spatiale si nous voulons survivre dans un environnement très différent de celui que nous connaissions par le passé", a-t-il ajouté.

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