![Des forces de sécurité le 24 mai 2014 à Mogadiscio où des insurgés islamistes shebab, liés à Al-Qaïda, ont lancé une attaque contre le Parlement [Abditifah Hasni Nor / AFP]](http://static.cnews.fr/sites/default/files/directmatin/image_placeholder_rect_basic.gif "Des forces de sécurité le 24 mai 2014 à Mogadiscio où des insurgés islamistes shebab, liés à Al-Qaïda, ont lancé une attaque contre le Parlement [Abditifah Hasni Nor / AFP]")
Les insurgés islamistes shebab, liés à Al-Qaïda, ont revendiqué samedi l'attaque en cours contre le Parlement somalien à Mogadiscio, qui a déjà fait au moins huit morts, dont quatre assaillants.
"Le soi-disant Parlement somalien est une zone militaire. Nos combattants y sont pour mener une opération sainte. Nous diffuserons un rapport complet après la fin de l'opération", a déclaré à l'AFP le porte-parole militaire des shebab, Abdulaziz Abu Musab.
L'attaque avait commencé par une puissante explosion provoquée par une voiture piégée, immédiatement suivie d'une fusillade nourrie à l'intérieur même du Parlement, qui était en session, selon la police et des témoins.
La fusillade se poursuivait à l'intérieur du bâtiment plus d'une heure après le début de l'attaque, ont constaté des journalistes de l'AFP.
![Les forces de sécurité évacuent le corps d'un homme tué le 24 mai 2014 à Mogadiscio [Abdifitah Hasni Nor / AFP]](http://static.directmatin.fr/sites/default/files/styles/image_630_315/public/Part-PAR-Par7888674-1-1-0.jpg?itok=Z6NItMnm)
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Un responsable de la police, Mohamed Mumin Ali, a déclaré que la mort de quatre combattants shebab avait été confirmée. Des journalistes de l'AFP ont également dénombré quatre gardes de sécurité tués et plusieurs blessés.
Les shebab ont récemment pris pour cible des bâtiments stratégiques du gouvernement ou des forces de sécurité, tentant visiblement de discréditer le discours des autorités selon lequel elles seraient en train de gagner la guerre contre les insurgés.
L'attaque de samedi ressemble à une précédente opération des shebab en février contre le palais présidentiel.
Les insurgés avaient alors fait exploser une voiture piégée aux portes de la Villa Somalia, un complexe fortifié, puis des kamikazes armés, vêtus d'uniformes de la police et de l'armée, avaient lancé un assaut qui avait fait au moins 16 morts, dont les assaillants.
Le mois dernier, deux députés somaliens ont également été assassinés par les islamistes, l'un par balles, l'autre par l'explosion d'une bombe, dans Mogadiscio. Les shebab avaient déclaré vouloir tuer tous les députés somaliens "un à un".