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Deux policiers égyptiens tués dans une attaque

Un policier égyptien devant le site d'une explosion visant un poste de police au Caire le 19 avril 2014 [Mohamed El-Shahed / AFP/Archives] Un policier égyptien devant le site d'une explosion visant un poste de police au Caire le 19 avril 2014 [Mohamed El-Shahed / AFP/Archives]

Un officier et un conscrit égyptiens ont été tués dans la nuit de samedi à dimanche dans une nouvelle attaque contre la police dans une Egypte en pleine répression des partisans du président islamiste destitué Mohamed Morsi, a annoncé le ministère de l'Intérieur.

Les deux militaires ont perdu la vie lorsque des assaillants armés ont tiré sur la voiture à bord de laquelle ils patrouillaient sur la route reliant Le Caire à Suez, sur le canal du même nom, précise le communiqué du ministère.

Les attaques contre policiers et militaires se sont multipliés en Egypte depuis la destitution le 3 juillet par l'armée du président Morsi, le seul chef de l’État jamais élu démocratiquement dans ce pays un an et demi après qu'une révolte populaire a chassé Hosni Moubarak du pouvoir.

Le gouvernement mis en place par le chef de l'armée Abdel Fattah al-Sissi aussitôt après son éviction mène, depuis, une très sanglante répression visant les partisans de M. Morsi, en particulier sa confrérie des Frères musulmans. Plus de 1.400 manifestants pro-Morsi ont été tués par soldats et policiers --dont au moins 700 au Caire dans la seule journée du 14 août--, plus de 15.000 personnes ont été arrêtées et des centaines d'islamistes déjà condamnés à mort dans des procès expéditifs.

C'est en représailles à cette répression que des insurgés jihadistes revendiquent régulièrement les attentats visant les forces de l'ordre, principalement Ansar Beït al-Maqdess, un groupe armé du Sinaï qui dit s'inspirer d'Al-Qaïda mais sans lien connu avec les Frères musulmans.

Le gouvernement dirigé de facto par Abdel Fattah al-Sissi, candidat et grand favori de la présidentielle prévue les 26 et 27 mai, tient les Frères musulmans pour responsables de toutes les attaques et attentats qui ont tué, selon lui, près de 500 personnes depuis la destitution de M. Morsi. La confrérie islamiste a été déclarée "organisation terroriste".

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