En direct
A suivre

Netanayhu doit rencontrer le pape François à Rome

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Jérusalem le 24 novembre 2013 [Abir Sultan / Pool/AFP/Archives] Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Jérusalem le 24 novembre 2013 [Abir Sultan / Pool/AFP/Archives]

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se rend dimanche en Italie pour une visite de deux jours au cours de laquelle il doit s'entretenir pour la première fois avec le pape François.

M. Netanyahu, qui devait quitter Israël en fin de matinée, est accompagné de plusieurs ministres, dont son chef de la diplomatie Avigdor Lieberman et le ministre de l'Energie Sylvan Shalom, et une rencontre intergouvernementale est prévue durant la visite.

Lundi, le Premier ministre israélien sera reçu pour la première fois en audience par le nouveau pape.

Les services de M. Netanyahu avaient tout d'abord annoncé la rencontre avec le souverain pontife pour octobre mais la visite avait dû être reportée en raison de contraintes d'agenda de François.

Au menu de l'entretien, doivent figurer le dossier du nucléaire iranien et les difficiles négociations de paix entre Israël et les Palestiniens.

Les deux hommes devraient aussi évoquer le projet de voyage en Terre sainte du souverain pontife, en principe au premier semestre 2014.

François a déjà été invité à se rendre sur les lieux saints du christianisme par le président israélien Shimon Peres et le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas.

Selon des sources israéliennes, le pape souhaiterait effectuer cette visite avant la fin du mandat présidentiel de M. Peres en juillet.

Si aucune date n'a été annoncée officiellement, la visite du pape serait désormais programmée les 25 et 26 mai prochains, selon des sources concordantes.

Ce voyage du pape François en Terre sainte débutera en Jordanie, a rapporté l'agence officielle jordanienne Petra, citant le "ministre" des Affaires étrangères du pape, Mgr Dominique Mamberti.

Israël et le Saint-Siège sont engagés depuis des années dans de laborieuses négociations sur les contentieux juridico-financiers relatifs aux biens de l'Eglise catholique en Terre sainte.

Les deux parties, qui font périodiquement état de "progrès", se sont engagées en juin dernier à "accélérer les négociations sur les questions en suspens".

Entamées en 1999, ces discussions portent sur les propriétés ecclésiastiques, les exonérations fiscales sur le revenu des activités commerciales des communautés chrétiennes et le statut juridique de l'Eglise catholique.

Le Saint-Siège réclame la reconnaissance pleine et entière des droits juridiques et patrimoniaux des congrégations catholiques et la confirmation des exemptions fiscales dont bénéficiait l'Eglise au moment de la naissance de l'Etat d'Israël en mai 1948 et que l'ONU avait demandé à l'Etat hébreu d'honorer.

L'une des questions les plus délicates concerne le Cénacle de Jérusalem, un bâtiment situé au sommet du Mont Sion, à l'endroit où se serait déroulée la Cène, le dernier repas du Christ avec ses apôtres, avant son arrestation et sa crucifixion.

L'Etat hébreu et le Saint-Siège n'ont établi des relations diplomatiques qu'en 1993.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités